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 Nationale: France Actualité

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sebastien0106
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 19:34

Sagnol, saison terminée

Blessé au genou droit face au Milan AC, Willy Sagnol (Bayern Munich) va se faire opérer jeudi soir et sera absent durant les quatre prochains mois. Sa saison est donc d'ores et déjà terminée. Un coup dur pour le Bayern Munich, toujours en course pour remporter la Ligue des Champions, et les Bleus...

Décidément, la saison post-Coupe du monde est difficile à digérer pour les cadres de l'équipe de France. Après Thierry Henry (Arsenal), qui a prématurément mis fin à sa saison en raison de pépins physiques en tout genre, c'est au tour de Willy Sagnol de jeter l'éponge à deux mois du terme de l'exercice 2006/2007. Capitaine du Bayern Munich mardi soir au stade Giuseppe-Meazza, l'arrière latéral s'est blessé au ménisque du genou droit et a dû laisser sa place à Cristian Lell à l'orée des vingt dernières minutes de la partie.

Si le Bayern Munich s'en est bien sorti en ramenant de Lombardie un nul honorable (2-2), le club de Franz Beckenbauer a perdu l'un de ses piliers puisque Willy Sagnol ne remettra plus les pieds sur un terrain de football avant le terme de la saison. Le trentenaire doit se faire opérer dès ce soir à Augsbourg et ne pourra plus, selon le porte-parole du club aux quatre victoires en Ligue des Champions, rejouer avant quatre mois. Touché aux cartilages, il ne reviendra donc pas avant juillet, en pleine intersaison.

Pour le Bayern Munich, le coup est dur. Alors que le Championnat d'Allemagne est - sauf miracle - d'ores et déjà perdu, la Ligue des Champions reste un objectif largement accessible. Sans Willy Sagnol, cela devient plus difficile. Le raisonnement est le même pour l'équipe de France et Raymond Domenech. Le 2 et le 6 juin prochains, les Bleus affrontent l'Ukraine et la Géorgie lors des éliminatoires de l'Euro 2008. Les rendez-vous sont capitaux pour l'avenir proche des Bleus. Et Willy Sagnol n'aurait pas été de trop. Il faudra faire sans.

LES "MAUX BLEUS" :

- Saison terminée :

Willy Sagnol : L'arrière droit, touché au genou droit lors du quart de finale aller de la Ligue des champions du Bayern Munich contre l'AC Milan mardi (2-2), doit être opéré jeudi soir à Augsbourg. Sa période d'indisponibilité est évaluée à quatre mois, ce qui l'empêchera de disputer les matches qualificatifs à l'Euro 2008 face à l'Ukraine et la Géorgie en juin.

Thierry Henry : entré en fin de match contre le PSV Eindhoven en 8e de finale retour de la C1, Henry s'est blessé aux adducteurs et à la paroi abdominale. "Il manquera la fin de la saison, aussi bien en championnat que pour les matches internationaux", avait précisé son entraîneur Arsène Wenger.

- Incertitude :

Patrick Vieira : le capitaine des Bleus s'était blessé à la cuisse et au genou droits (lésion myotendineuse) au cours d'une séance d'entraînement, le 20 février, à la veille du 8e de finale aller de Ligue des Champions de l'Inter Milan contre Valence (2-2). Sa période d'indisponibilité était initialement évaluée à "au moins deux semaines" par son club. "Je vais passer une IRM le 16 avril pour connaître l'état de la cicatrisation ", a annoncé dans L'Equipe de mercredi le milieu défensif qui a fait de sa participation à la finale de la Coupe d'Italie (9 et 17 mai face à l'AS Rome) et aux deux matches des Bleus ses objectifs de fin de saison.

- Sur la bonne voie :

Franck Ribéry : blessé au métatarse du pied droit, le Marseillais a repris la course fin mars et l'entraînement individuel cette semaine. Son entraîneur Albert Emon espère pouvoir l'intégrer au groupe pour affronter Lille dimanche soir pour la 31e journée de L1. Ribéry avait déjà été écarté terrains cette saison de mi-novembre à début janvier à la suite d'une pubalgie.

Louis Saha : l'attaquant de Manchester United a disputé 13 minutes de jeu contre l'AS Rome mercredi en quarts de finale aller de la C1 (2-1 pour la Roma) après avoir été indisponible pendant cinq semaines en raison d'une blessure à une cuisse.
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 19:37

Cissé, le mal-aimé

Avec son caractère atypique, Djibril Cissé a été pris en grippe par une partie du public français. Mercredi, le Marseillais a été conspué pour tous les déchets techniques qui ont ponctué sa soirée. Ses performances n'effacent plus son comportement. Et il énerve. Un mal qui semble profond.

Le football est parfois cruel. Souvent paradoxal. A l'heure où Samir Nasri et Karim Benzema ont vécu leur heure de gloire, Djibril Cissé a dû prendre un sérieux coup de vieux. Lui a connu une soirée cauchemardesque, mercredi. Sur le terrain, il a tout raté. Ses frappes, ses contrôles, ses choix ont été catastrophiques. Au niveau collectif, il a été totalement inutile. Il a erré comme une âme en peine sur la pelouse de la capitale. Seuls les quolibets du public de Saint-Denis à son encontre ont souligné sa présence. Et dire que Raymond Domenech voulait lui donner un coup de pouce en le convoquant...

Sa sortie à la mi-temps, qui était prévue selon le sélectionneur, a même été salutaire. Elle lui a évité d'être remplacé sous un concert de sifflet. Mais les spectateurs du Stade de France lui ont réservé une dernière surprise en ovationnant son remplacement par Benzema lors l'annonce du speaker à la pause. Une dernière provocation qui en dit long. Contre l'Argentine déjà, Cissé était rentré en fin du match à la place de Claude Makelele sous la bronca. Pour justifier cette attitude du public parisien, la presse avait alors évoqué le match OM-PSG durant lequel l'ancien Auxerrois avait blessé Mario Yepes, trois jours plus tôt.

Cote en baisse

Mais aujourd'hui, un abysse semble s'être creusé entre l'ancien joueur des Reds et le public du SDF. Le mal semble plus profond qu'une simple rivalité OM-PSG. L'ovation réservée mercredi à Samir Nasri, son coéquipier phocéen, en est la meilleure preuve. En fait, avec sa personnalité extravagante, Cissé ne fait pas l'unanimité. Loin de là ! Et si avant, ses performances devant le but effaçaient ses frasques extra-sportives, désormais, il exaspère. Son attitude est régulièrement montrée du doigt.

Déjà peu apprécié de la presse pour son côté hautain, Cissé, orphelin de but depuis la 23e journée contre le Paris SG en L1, s'est mis les spectateurs à dos avec ses provocations ces derniers mois. Et cela ne se limite pas au Stade de France. Signe de sa cote en baisse, il a vite été pris en grippe par une partie du Stade Vélodrome qui l'attendait comme le messie. Exaspérés par ses ratés, son apport limité sur le jeu et sa manière d'être sur le terrain, les fans marseillais ne sont plus sous le charme. Le divorce est même presque consommé. Et son doigt sur la bouche après son pénalty contre Vannes en est devenu le symbole.

Les joueurs s'y mettent

Malheureusement pour "Djib", il semble que cette tendance se soit propagée aux joueurs. A force de pester contre les mauvaises passes, de râler et de ne jamais être sastifait du travail d'autrui, il irrite ses coéquipiers. Son coach à l'OM Albert Emon a d'ailleurs reconnu : "comme joueur, je crois que j'aurais moins supporté que d'autres qu'on me dise : 'mettez-moi le ballon là ou là'. Cela dit, cela fait partie de son caractère. Et il y a un vestiaire pour s'expliquer entre joueurs" . Mais le vestiaire ne semble plus suffire. Ses plaintes continuelles agacent dans le milieu. Et on commence à entendre certaines critiques : "S'il y a comité pro-Cissé qui se forme, ne venez pas me demander la cotisation" , a lancé un ancien joueur dans L'Equipe.

Plus en odeur de sainteté à Marseille ni à Paris, Cissé vit une période difficile. Pourtant, Lui passe outre et ne laisse rien transpirer. "Honnêtement je commence à être imperméable aux sifflets, j'ai déjà vécu ça ici et à Auxerre. Je suis en phase de reprise, en deux ans, j'ai été blessé 12 mois. Ce ne sont pas des sifflets comme ça qui vont m'affecter", a-t-il réagi. Surtout qu'il a trouvé son meilleur avocat en la personne de Domenech : "Vous (les journalistes) êtes sévères avec Djibril, a déploré le technicien. Il revient d'une blessure longue. On connaît la courbe dans ce cas là: dans le premier mois, le joueur qui revient est euphorique, court partout. Et puis il y a la courbe derrière, où le joueur est dans le creux. Djib est dans ce creux ."

Mais alors pourquoi sélectionner un joueur qui, de l'aveu même de Domenech, n'est pas en forme ? Pour en sortir, Cissé sait ce qu'il lui reste à faire : marquer. "Etant buteur, je ne peux pas être satisfait de mon rendement actuel, mais un petit but et la confiance repartirait", annonce-t-il. Après, tout ira très vite. Et le public des pelouses de l'Hexagone pourrait bien l'acclamer. A nouveau. Lorient, qui défie Marseille samedi, est prévenu...
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 19:40

Bleus mais déjà mûrs

En Lituanie ou face à l’Autriche, les novices de l’équipe de France n’ont pas déçu. Il faut dire que les anciens, Thuram notamment, les ont mis dans le bain. Parfaitement intégrés, les Benzema, Diaby, Diarra ou Nasri ont apprécié et n’ont désormais qu’une envie : revenir. Mais il faudra travailler.

Un match amical a toujours un intérêt. Parfois, il faut s'employer à gratter la patine pour le trouver. D'autres fois, il saute aux yeux. Ce fut le cas mercredi soir lors d"un France-Autriche (1-0) qui a peut-être écrit les premiers pages d"une nouvelle histoire de l"équipe de France. En intégrant et en donnant la clé à quelques jeunes talentueux, comme Abou Diaby (2e sélection), Lassana Diarra (2e sélection), Samir Nasri (1re sélection) ou Karim Benzema (1re sélection), Raymond Domenech a creusé un réservoir qui ne cesse de s'approfondir. Il a également ouvert de belles perspectives à une nouvelle génération. Du "gagnant-gagnant" selon l"expression consacrée par l'ancien entraîneur de l'OL.

Sur la pelouse du Stade de France, les bleus des Bleus ont semblé comme des poissons dans l'eau. Rarement leur inexpérience n'a semblé prendre le dessus. Lassana Diarra a confirmé sa première cape convaincante et honorée samedi dernier en Lituanie (victoire 1-0). Samir Nasri et Adou Diaby, titularisés à ses côtés, n'ont pas dépareillé, avec une mention spéciale pour le joueur de l'OM, ovationné comme peu de Marseillais l'ont été au Stade de France, Zinédine Zidane mis à part... Quant à Karim Benzema, entré à la pause en lieu et place d'un Djibril Cissé conspué à chacun de ses loupés, il n'a mis que sept minutes à ouvrir son compteur en équipe de France.

Intégration réussie

Si le talent est pour beaucoup dans cette soirée réussie, il n'est pas inutile de signaler que leur intégration a été un franc succès. Dès leur arrivée à Marcoussis en début de semaine dernière, ils ont été pris sous l'aile de quelques anciens soucieux de les mettre dans les meilleures dispositions. On pense évidemment à Lilian Thuram. Du haut de ses désormais 128 sélections, le Barcelonais est allé vers les jeunes pousses. Mercredi à l'issue du match, son nom revenait d'ailleurs souvent dans les bouches des Nasri, Diaby, Diarra et autre Benzema. "Une fois arrivés, des joueurs comme Claude Makelele ou Lilian Thuram, qui ont un certain vécu et un passé en sélection, nous ont parlé comme si on était là depuis des années. Ils nous ont facilité la tâche et nous ont mis dans les meilleures conditions", a confié Nasri. Lassana Diarra aussi a apprécié l'accueil : "L'intégration s'est bien passée. Les plus anciens nous ont mis à l'aise. Par les mots mais aussi lors des entraînements, on te donne la balle, on te met dans le bain. C'est bien de se sentir à l'aise dans un groupe. C'est plus facile après."

Même son de cloche du côté d'Abou Diaby. Le Gunner a pu profiter de l'aide des plus expérimentés, lui qui n'a disputé qu'une poignée de matches de Premiership depuis le début de sa carrière. "C'est plus facile de s'intégrer avec des grands joueurs autour. Ils nous ont beaucoup aidés. Sur ce plan, il n'y a eu aucun problème. Les anciens essayent de nous orienter. Lilian Thuram m'a beaucoup parlé. Il me conseillait au niveau du placement sur le terrain." Les anciens ont joué leur rôle. Mais encore fallait-il tomber sur des jeunes à l'écoute. A fortiori, ils le sont. Et ont de surcroît bien compris qu'il fallait rester à sa place pour durer. Ne pas griller les étapes.

Cette jeunesse-là a bien en tête que pour revenir en équipe de France, il faudra continuer, voire mettre les bouchées doubles. "Revenir, il faut s'en donner les moyens, assume Samir Nasri. Il faut désormais redescendre sur terre et continuer à travailler. Ne pas se croire arrivé, travailler, faire preuve de régularité dans les performances, d'une certaine continuité et se montrer décisif. Il n'y a que comme cela que l'on peut être rappelé." Karim Benzema l'a aussi compris. On savoure mais on se remet rapidement la tête dans le guidon : "Je travaille tous les jours à fond. De plus, j'ai un bon groupe qui m'encadre et j'essaie de gravir les échelons tout doucement. A moi de continuer."

Dans leur bouche, la valeur "travail" a pris une place particulière. Et encore une fois, Lilian Thuram n'y est pas étranger. Mardi avant la rencontre face à l'Autriche, le défenseur dévoilait les petits conseils qu'il a savamment distillés aux jeunes : "Ça semble stupide de répéter cela mais c'est le travail qui permet d'y arriver. Je discutais dernièrement avec l'un d'entre eux. Je lui disais que l'on parle souvent des qualités de Zidane mais on oublie d'insister que derrière le talent il y avait une capacité de travail énorme. Pour durer, il faudra aussi qu'ils sachent se remettre en question." Avec Lilian Thuram, arrivé en sélection en août 1994, les Nasri et compagnie ont trouvé un exemple de choix. Le guide vers les sommets est le bon. Reste à suivre le sillon.
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 19:42

Ces Bleus ont de l'avenir

Rajeunie, la France s'est imposée face à l'Autriche (1-0). A l'image de Samir Nasri et Karim Benzema, la nouvelle vague a séduit le Stade de France. Nicolas Anelka a lui aussi livré un grand match. Seul regret : les troupes de Raymond Domenech n'ont une nouvelle fois pas su inscrire plus d'un but.

FRANCE - AUTRICHE : 1-0
But: Benzema (53e)


Nasri, Diaby, Diarra, Mavuba, Benzema. Il faudra désormais s'habituer à voir ces noms couchés de plus en plus souvent sur les feuilles du match du sélectionneur national. Si Diaby et Diarra, deux pensionnaires de la Premiership ont pu jouer le dernier match de qualification pour l'Euro 2008, samedi à Vilnius, il en a été autrement pour le Marseillais, le Bordelais et le Lyonnais. Le match amical de ce soir était donc une bonne occasion de tester quelques joueurs dans une opposition de style contre l'Autriche, co-organisateur du prochain Championnat d'Europe des Nations.

Le trident du milieu de terrain aligné par le coach national se montrait d'emblée assez intéressant même si, par exemple, le "nouveau Makelele" perdait un peu trop vite la balle. Devant, Nasri faisait face à son statut de successeur de Zidane en tant que nouveau numéro 10 des Bleus et orientait très justement le jeu. C'est pourtant Diaby qui se montrait le premier dangereux après un exploit d'Anelka (7e), le joueur de Bolton créant de nombreux décalages grâce à sa technique. Escudé, plus en vue sur son côté gauche, se distinguait sur corner (14e) avant que Nasri ne manque d'ouvrir la marque sur un joli une-deux avec Clerc (19e). Le retourné du Marseillais passait à côté du but du portier autrichien.

Les coéquipiers de Stranzl sortaient peu de leur camp, sauf sur ce contre conclu sans succès par Ibertsberger. Ce fut d'ailleurs la seule incursion dangereuse de la partie côté adverse. La relation Nasri-Clerc-Anelka sur le couloir droit était très fructueuse, ce qui n'était pas le cas avec Cissé. L'Olympien très isolé en pointe ne se montrait dangereux que sur une frappe dans la surface (23e). Au contraire, il se montrait parfois coupable d'annihiler des offensives lorsque les espaces se libéraient en perdant le ballon ou en ratant ses contrôles. Pour sa part, Diarra n'hésitait pas à percer dans l'axe pour frapper au but à distance (31e, 35e).

Benzema à point nommé

A la mi-temps, Raymond Domenech procédait à trois changements; Thuram, Cissé et Mexès cédaient leur place à Gallas, Benzema et Abidal. Le jeune Lyonnais ne se faisait pas prier pour marquer les esprits en ouvrant la marque après un coup-franc malicieusement joué par Nasri, à la limite de la surface. Huit minutes de jeu pour Benzema et déjà un but pour l'ex-partenaire du Marseillais en espoir. Leur entente serait sûrement amenée à faire encore mouche dans les années à venir. Homme du match et buteur en Lituanie, Anelka se mettait de nouveau en évidence grâce à sa capacité d'accélération (63e).

Malgré tout, le rythme de la rencontre baissait en intensité et les Bleus se montraient moins à leur avantage. Nasri (64e) puis son remplaçant Malouda (76e) tentaient leur chance de loin sans trouver le cadre. Pour son premier match en bleu, Piquionne mettait du coeur à l'ouvrage et ratait même le 2-0 sur une tête piquée, suite à un corner (90e). Longtemps critiqué pour son manque d'audace à aligner de nouvelles têtes, Domenech a sans doute, au final, récolté quelques informations intéressantes au près de ses chères têtes blondes. Après avoir percé et acquis un certain statut dans leurs clubs respectifs, ces dernières ont à présent une nouvelle responsabilité, celle d'écrire de nouvelles pages dans l'histoire de l'équipe de France.

LA DECLA : Raymond Domenech

"Déjà c'est un match gagné. Mais, ça allait vite, ça jouait à une touche de balle, j'étais serein. L'équipe était très rajeunie. Et avec trois milieux défensifs on a eu de belles constructions offensives. Comme quoi, on peut jouer offensif avec trois milieux défensifs. Trois joueurs ont fêté leur première sélection: c'est l'objectif des matches amicaux, donner cette chance aux joueurs. Ca ne me dérange pas de prendre des risques, sinon il n'y a jamais de renouvellement. Là, il y a des joueurs qui pointent le bout de leur nez, qui étoffent le groupe. Je n'avais pas fait tester de jeunes contre l'Argentine (dernier match amical des Bleus) car cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas retrouvés et il fallait préparer la Lituanie. Là, dans le match d'aujourd'hui, on a vu qu'il y a des joueurs qui sont prêts, qui piaffent. On doit leur bonne intégration à leur talent et aux cadres".
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 19:48

Le milieu de demain

Bien aidés par un grand Anelka, les jeunes milieux Samir Nasri, Lassana Diarra, Abou Diaby et Rio Mavuba ont répondu présents face à l'Autriche (1-0). Auteur du but de la victoire, Karim Benzema a également marqué des points. En revanche, Djibril Cissé a vécu un véritable cauchemar.

GREGORY COUPET : Comme en Lituanie, le gardien lyonnais n'a pas été souvent mis à l'épreuve. Hormis un arrêt face à Ivanschitz en début de match (9e) et une belle sortie avant la pause (45e), il aura passé une soirée assez tranquille.

FRANÇOIS CLERC : Il a souvent apporté le surnombre sur son côté droit. Constamment recherché par Nasri, il est le joueur qui a touché le plus de ballons mais n'a pas su en profiter, la faute à des centres trop imprécis. C'est encore l'écart qui le sépare de Willy Sagnol, l'habituel titulaire du poste.

LILIAN THURAM : Au milieu de la jeune garde, le doyen de l'équipe de France n'a jamais été poussé à la faute. Rarement sollicité, le capitaine des Bleus a d'abord dû s'habituer à sa nouvelle association avec Philippe Mexès. Remplacé à la pause par WILLIAM GALLAS qui fut tout aussi serein.

PHILIPPE MEXES : En sept sélections, Mexès n'a toujours pas encaissé le moindre but. Après des débuts hésitants, le Romain a ensuite affiché son autorité sur quelques interventions bien senties malgré la timidité des attaques autrichiennes. Il a cédé sa place à la mi-temps à ERIC ABIDAL qui n'aura pas eu grand chose à faire.

JULIEN ESCUDE : Auteur d'un bon début de match où sa domination dans le jeu aérien a failli lui permettre d'ouvrir le score de la tête sans un sauvetage sur la ligne (14e). On l'a ensuite peu vu, le jeu tricolore penchant presque exclusivement à droite. Davantage à l'aise lorsqu'il a retrouvé sa place dans l'axe de la défense après la pause.

LASSANA DIARRA : Prometteurs en Lituanie, il a confirmé ses qualités : une grosse activité et un gros abattage à la récupération. Quelques erreurs l'ont poussé à perdre pas mal de ballons en début de match. Mais il est ensuite monté en régime et s'est même illustré sur une belle frappe du droit (35e). La comparaison avec Makelele n'est pas usurpée.

RIO MAVUBA : Positionné en vrai milieu défensif juste devant sa défense, le Bordelais a livré une copie très propre. Discret, il a stabilisé l'équipe au milieu de terrain. Dommage qu'il n'ait pas tenté davantage offensivement.

ABOU DIABY : Pour sa première sélection, le jeune milieu de terrain d'Arsenal a dégagé une sérénité et une confiance assez impressionnantes. A gauche ou à droite, ce clone de Patrick Vieira a également montré de l'audace sur deux belles frappes (7e, 55e). Remplacé par FREDERIC PIQUIONNE (77e) qui a eu peu de ballons à exploiter sur son côté droit.

SAMIR NASRI : Peut-être le meneur de jeu qui manque tant à l'équipe de France. Ses qualités techniques ont su illuminer le jeu tricolore et charmer le Stade de France. Un retourné (19e), une grosse frappe non-cadrée (64e), il a délivré la passe décisive à Benzema sur coup franc (53e). Seul défaut : il a eu tendance à faire pencher le jeu trop à droite. Ovationné lors de sa sortie au profit de FLORENT MALOUDA (70e).

NICOLAS ANELKA : Avec Nasri, ce fut sans doute le meilleur Français face à l'Autriche. On l'a souvent retrouvé sur le côté droit où il a su faire la différence à lui seul grâce à ses feintes de corps. L'attaquant de Bolton a parfois paru se balader et jouer trop facile, à l'image d'une belle talonnade pour Benzema (86e). Il ne lui a manqué qu'un but pour conclure une nouvelle soirée réussie.

DJIBRIL CISSE : Un véritable cauchemar. Des contrôles ratés, des mauvais choix... comme face à l'Argentine, il s'est attiré les sifflets du Stade de France malgré une tête cadrée (13e) et une grosse frappe (23e). Il a été remplacé à la pause par KARIM BENZEMA qui a mis neuf minutes avant de trouver le chemin des filets (53e) et qui a montré une meilleure entente avec Anelka.
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MessageSujet: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeLun 04 Juin 2007, 09:45

Ribéry : "J'avais l'envie"

Auteur de l'ouverture du score contre l'Ukraine (2-0), Franck Ribéry est heureux d'avoir inscrit un nouveau but important pour les Bleus. Le Marseillais se réjouit de la victoire, ce qui ne l'empêche pas d'avoir déjà la Géorgie en ligne de mire. Rien de plus, pas même son éventuel transfert.

FRANCK RIBERY, cette victoire a été difficile à se dessiner mais il y a finalement trois pointsau bout...

F.R. : C'était très important de prendre ces trois points. Ça va nous permettre de bien préparer le match face à la Géorgie, mercredi. Avec un nul ou une défaite, on aurait eu la tête dans les baskets... Mais ça n'est pas fini. Il reste encore un match. Comme nous l'a dit le coach, on a réussi une première mi-temps, il nous reste une deuxième mi-temps mercredi contre la Géorgie. Si on prend trois points contre la Géorgie, on pourra passer de bonnes vacances.

On a assisté à deux périodes différentes...

F.R. : C'était un match très difficile face à une équipe bien regroupée. Défensivement, ils étaient présents. Mais je pense qu'on a fait le match qui fallait contre l'Ukraine, c'est une équipe qui n'était pas facile à contourner, très bien en place, très forte athlétiquement, et ils étaient agressifs aussi. On a fait une bonne deuxième mi-temps, on a joué un peu plus haut, à partir de là on a marqué ce premier but et ça nous a un peu libérés. Ça nous a fait du bien pour la suite du match, on avait plus d'espaces, et le but d'Anelka nous a permis de conserver le score jusqu'à la fin.

Quel a été le message de Raymond Domenech à la pause ?

F.R. : Le coach nous a un peu bougés à la mi-temps. Il nous a dit de passer davantage sur les côtés. C'est ce qu'on a essayé de faire en seconde période en jouant un cran plus haut. A partir de là, on les a mis en difficulté et on a marqué ce premier but qui nous a libérés. Ça a obligé l'Ukraine à sortir un peu plus et à nous offrir plus d'espaces.

Racontez-nous votre but...

F.R. : C'est rare que je me trouve dans une situation comme ça (en position d'avant-centre). Je reçois un bon ballon de Claude Makelele qui me la met très bien dans la course, dans la défense adverse. Je vois un peu le gardien sortir. Je la prends de l'extérieur du pied gauche et je fais un bon contrôle pour l'éliminer. Après je n'ai plus qu'à la mettre au fond. Ca me rappelle un peu le but contre l'Espagne parce que j'élimine le gardien et je marque du gauche. En plus, c'est un but qui nous avait fait du bien contre l'Espagne et celui-ci aussi.

Cela a changé la face de la rencontre ?

F.R. : Ce but nous permet de jouer libéré. On a eu plus d'espaces, et on a pu jouer en contre. Je n'ai pas vraiment pensé à l'Espagne, je pensais plus à la victoire. J'espère que je vais continuer à marquer des buts importants. Cela fait du bien, parce que je n'ai pas trop l'habitude de marquer non plus. Je vais prendre le maximum de plaisir avec celui-là.

Vous aviez paru fatigué avec Marseille en fin de saison, mais là vous sembliez en pleine forme...

F.R. : C'est vrai que peut-être dans les deux derniers matches avec Marseille j'étais un peu fatigué mais ce soir, j'ai senti que j'avais du jus. J'avais l'envie, je voulais absolument prendre le ballon, parce que ce sont des matches très importants. Et quand on joue avec l'équipe de France, il faut être prêt.

Il y a également ce but superbe de Nicolas Anelka...

F.R. : Déjà, je suis très content de voir Nicolas en équipe de France. C'est un joueur qui fait toujours partie des meilleurs attaquants au monde. Et, dans le jeu, c'est quelqu'un qui nous fait beaucoup de bien car il appelle souvent le ballon en profondeur, il est très fort techniquement. Il peut mettre des buts à lui seul comme il l'a fait (samedi soir). Ce deuxième but nous a vraiment soulagés.

Samir Nasri avait la pression en débutant ce match. Comment l'avez-vous trouvé ?

F.R. : C'est sûr que ça n'est jamais facile de disputer tout de suite des matches aussi importants. Mais il a fait son match, je l'ai trouvé bien. Le coach lui fait confiance et ça continue comme ça. Nous, on est derrière lui et on va beaucoup l'aider.

Un petit mot sur votre avenir. On a beaucoup parlé de vous cette semaine. Et notamment du côté de Munich...

F.R. : Honnêtement, il est vrai que l'on parle de plus en plus de moi au Real Madrid ou au Bayern Munich. Mais le plus important est de préparer la Géorgie. On verra ça par la suite. Je ne prends pas la tête. Tant mieux si des clubs s'intéressent à moi.

Mais vous, quelle est votre envie ?

F.R. : Mon envie est de battre la Géorgie ! Franchement, j'essaie de me concentrer au maximum sur l'équipe de France. Ici, on laisse les journaux de côté, on se concentre sur nous même.

Le Bayern Munich n'est pas qualifié pour la Ligue des Champions. Est-ce un obstacle ?

F.R. : Non, cela reste un grand club. Le Real Madrid aussi reste un grand club.

Avez-vous tout de même une chance de rester à l'OM ?

F.R. : Bien sûr.
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MessageSujet: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeLun 04 Juin 2007, 09:49

Anelka : "Je prends du plaisir"

Seul sur le front de l’attaque, Nicolas Anelka a répondu présent en inscrivant un superbe but face à l’Ukraine (2-0). Déjà unique buteur en Lituanie, le joueur de Bolton est en train d’acquérir un nouveau statut chez les Bleus. Il savoure mais ne veut surtout pas se projeter vers l’Euro 2008.

NICOLAS ANELKA, la France est désormais en tête de son groupe. C'était l'objectif de ce match ?

N.A. : L'objectif, c'était de gagner. Il fallait absolument que l'on gagne. C'est chose faite. Le contrat est rempli donc je suis vraiment très content. On a fait un grand pas vers la qualification mais ce n'est pas fini. Il y a encore des matches importants, il ne faut pas se relâcher. On reprend dès mercredi. On n'a pas vraiment le temps d'apprécier la victoire. Si on gagne face à la Géorgie, mercredi, on pourra s'avancer un peu plus. Mais il y a encore beaucoup de choses à faire.

Physiquement, comment vous êtes-vous senti deux semaines après la fin du championnat anglais ?

N.A. : Franchement, c'était difficile. Ça n'est pas évident de couper quinze jours et de reprendre l'entraînement avec un match aussi important une semaine plus tard. Même si c'était un match de haut niveau et de grande intensité, c'était bien. Je n'étais pas trop fatigué... Un peu à la fin quand même !

Avez-vous douté à la pause ?

N.A. : Non, on avait vu que ça avait été le même scénario contre l'Italie : il y a aussi 0-0 à la mi-temps et les Italiens ont marqué deux buts coup sur coup. On savait aussi que, si on marquait, il y aurait plus d'espaces et c'est ce qui s'est passé. En première période, on avait l'emprise sur le match mais ils jouaient beaucoup la défense.

Vous marquez encore un but important sous le maillot de l'équipe de France...

N.A. : Je ne sais pas s'il était très important mais c'était une délivrance pour nous car c'était un match très difficile. A 1-0, on n'était pas sûr de notre victoire. A 2-0, on était un peu plus libérés. Le match était très compliqué, surtout pour un attaquant seul en pointe, mais je le savais. J'avais déjà joué l'Ukraine il y a cinq, six ans. C'était le même jeu. Je savais que ça allait être un match galère. En plus, on avait regardé les cassettes et on savait qu'ils allaient défendre pendant tout le match. On savait exactement ce que l'on allait faire. Mes coéquipiers m'ont bien aidé. Il fallait de la patience et ça s'est bien passé.

Et quel but...

N.A. : J'avais eu des petites occasions auparavant pour me mettre en confiance donc j'ai pu tenter un geste. Je savais qu'il y avait un défenseur dans mon dos donc je savais que j'allais le tenter. C'est passé, tant mieux.

Avez-vous l'impression d'être en train de gagner un nouveau statut chez les Bleus ?

N.A. : Je prends plaisir à marquer. Je prends du plaisir dans le jeu donc je me sens plus en confiance. On me donne la chance de jouer et d'être titulaire. J'essaye de donner le maximum, d'aider l'équipe de France. Si je marque, tant mieux pour moi et l'équipe de France. Si je ne marque pas, je sais que j'aurais fait le maximum. On verra lors des autres matches. L'Euro, c'est encore très, très loin. Il reste beaucoup de matches. Aujourd'hui, c'est très bien mais demain est un autre jour.

Vous avez tout de même dû être touché par l'ovation du public à votre sortie ?

N.A. : Bien sûr ! Ça fait toujours plaisir de jouer un match comme ça et de sortir avec les applaudissements. Je suis Parisien et, en plus, c'est la première fois que je marque au Stade de France. C'est mon père qui me l'a rappelé la semaine dernière. Donc c'est bien. Mais le football, ça va très vite&hellip donc je reste tranquille.

Que pensez-vous de ce groupe France ?

N.A. : C'est un super groupe. Il y a des jeunes qui arrivent, qui s'installent et qui ont déjà le niveau. C'est parfait pour le football français.
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MessageSujet: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeLun 04 Juin 2007, 09:52

Coupet forfait


Titulaire samedi face à l'Ukraine (2-0), Grégory Coupet a déclaré forfait pour la rencontre face à la Géorgie, disputée mercredi à Auxerre. L'international français souffre d'une légère blessure aux abdominaux et sera selon toute vraisemblance remplacé par le Parisien Mickaël Landreau.

Grégory Coupet, blessé aux abdominaux, a déclaré forfait dimanche pour le match France-Géorgie de mercredi à Auxerre, en qualifications de l'Euro 2008 (groupe B), a indiqué l'encadrement des Bleus. Le gardien de l'OL ressent une petite gêne à un muscle abdominal et doit passer des examens à Lyon, lundi en fin de matinée. Coupet, qui avait joué tout le match samedi au Stade de France lors de la victoire contre l'Ukraine (2-0), a donc quitté le rassemblement des Tricolores à Clairefontaine. Aucun portier n'a été appelé en renfort car Raymond Domenech avait pris ses précautions en retenant dans sa liste trois gardiens: Coupet, Mickaël Landreau et Sébastien Frey. Landreau, numéro deux, devrait logiquement garder les buts des Bleus mercredi à l'Abbé-Deschamps.
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 10:28

Nasri prend de l'envergure

Le jeune Marseillais a non seulement inscrit son premier but en équipe de France face à la Géorgie (1-0) mais se révèle de plus en plus comme le meneur dont les Bleus ont besoin pour créer du jeu. A noter également la bonne prestation de Ribéry, omniprésent sur son côté droit.

MICKAEL LANDREAU : Pour sa cinquième sélection, le numéro 2 officiel de Grégory Coupet n'a quasiment rien eu à faire, mis à part peut-être une ou deux sorties au pied. Sur l'une d'entre elle, il anticipe bien devant Kvirkvelia (14e) tandis que sur une autre, il manque son dégagement mais sans conséquence (90e). A noter que le portier parisien est toujours invaincu en Bleus et n'a toujours pas encaissé le moindre but.

FRANÇOIS CLERC : Encore moins en vue que samedi dernier, le défenseur lyonnais a rendu une copie sans grand relief. Jamais mis en danger dans son couloir, il a trop rarement profité de cette liberté pour monter aux avant-postes. A l'origine quand même du but français, il a aussi manqué l'immanquable juste au retour des vestiaires (47e).

WILLIAM GALLAS : Sans doute pleinement rétabli de sa contracture, trois jours après une prestation difficile face à l'Ukraine, le défenseur tricolore s'est cette fois montré intraitable face aux timides attaquants géorgiens. Coupable d'une déviation involontaire en toute fin de match (85e), mais sans conséquence, le Gunner a fini la rencontre très marqué physiquement.

LILIAN THURAM : Peu sollicité durant la majorité de la rencontre, sa 130e en bleu, le Barcelonais s'est longtemps contenté d'intercepter et de relancer proprement les rares ballons qui venaient jusqu'à lui. Même s'il s'est montré moins présent que face à l'Ukraine, le capitaine tricolore a tout de même rassuré les siens par son placement et son calme. Sa mésentente avec Gallas aurait pu coûter cher à l'équipe de France mais restera finalement sans suite (85e).

ERIC ABIDAL : Parfois en difficulté face aux rapides attaquants ukrainiens, le latéral gauche lyonnais s'est cette fois montré beaucoup plus à l'aise. Il a couvert énormément de terrain, n'hésitant pas à prêter main forte à ses attaquants. Même si ses centres n'ont que rarement trouvé preneur, ils ont quand même eu le bénéfice de mettre en danger la défense géorgienne. Une couverture impeccable sur les rares débordements adverses.

CLAUDE MAKELELE : Après un bon début de match, le milieu de Chelsea s'est ensuite peu à peu éteint au fil de la rencontre. Auteur de nombreuses interceptions, le Blue, comme à son habitude, s'est révélé être le premier ratisseur de ballons dans les pieds adverses. Un match sans bavure, avec de l'activité, mais sans grand éclat non plus.

JEREMY TOULALAN : Dans la lignée de son excellent match face à l'Ukraine, l'ancien Nantais s'est une nouvelle fois montré extrêmement précieux dans l'entrejeu. Auteur d'une frappe puissante qui frôle la barre en première période (16e), le Lyonnais s'est ensuite évertué à accomplir du mieux possible son travail de milieu défensif. Un jeu de passes quasiment parfait.

FRANCK RIBERY : L'esprit libéré par son transfert qui sera conclu dans quelques heures au Bayern Munich, le Marseillais, car il l'est encore, a réussi sans doute l'un de ses meilleurs matches en bleu depuis la Coupe du monde 2006. Accélérateur et dynamiteur sur le côté droit, il a parfaitement rempli son rôle d'homme de couloir, se rappelant au bon souvenir d'un certain Christophe Cocard, sur une pelouse que ce dernier connaît bien. Pour le plus grand plaisir des supporters venus en nombre, il s'est ensuite mué en passeur décisif pour son copain Nasri (33e). Remplacé en fin de match par SYDNEY GOVOU (90e).

SAMIR NASRI : L'homme du match, pas seulement pour son premier but en sélection mais surtout pour ses prises de balle, sa finesse technique et son coup d'oeil. De plus en plus à l'aise avec le maillot bleu sur le dos, le minot marseillais n'a cessé de chercher la faille dans la défense adverse. Un temps passeur pour Anelka, un temps buteur sur le centre de Ribéry (33e), il a de plus fait lever le public sur quelques gestes spectaculaires, comme sur cet habile coup du sombrero (69e). Egalement auteur d'un bon retour sur Iashvili (60e). Un match plein.

FLORENT MALOUDA : Malgré une tête non cadrée juste avant la pause (45e), le joueur lyonnais n'a pas souvent fait la différence sur son défenseur. Peu de courses vers l'avant, peu de dribbles et au final une sortie prématurée peu après l'heure de jeu. Remplacé par DJIBRIL CISSE (65e) qui se met tout de suite en évidence en contrant une frappe d'Anelka avant de manquer d'un rien d'inscrire un but (76e) qui aurait assurément ravi tous les supporters auxerrois qui l'ont vu grandir et qui ont chaleureusement réclamé son entrée en jeu.

NICOLAS ANELKA : Il a beaucoup tenté... mais sans réussite. Au contraire de samedi dernier face à l'Ukraine où il avait fini par trouver l'ouverture, l'attaquant de Bolton n'est cette fois pas parvenu à tromper la vigilance du portier adverse. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Pas moins de quatre occasions franches au compteur (16e, 18e, 22e et 68e). Maladroit et peut-être un peu aussi en manque de réussite, il quitte la pelouse dans les arrêts de jeu, remplacé par KARIM BENZEMA (90e).
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 10:30

Ribéry, l'homme de juin

Buteur face à l'Ukraine (2-0), Franck Ribéry a une nouvelle fois été décisif lors de la victoire des Bleus sur la Géorgie (1-0). Le milieu offensif tricolore a retrouvé son niveau de jeu après une saison en demi-teinte pour lancer la France sur la voie de la qualification à l'Euro-2008.

Le mois de juin réussit décidément bien à Franck Ribéry. En 2006, il lui avait permis de se révéler au niveau international en réussissant une bonne Coupe du monde, dans la foulée de son excellente saison marseillaise. Malgré son inexpérience à ce niveau, le natif de Boulogne-sur-Mer s'était montré décisif, notamment en inscrivant un but face à l'Espagne en huitième de finale, et avait largement contribué au bon parcours des Bleus jusqu'en finale du Mondial allemand. Comme la majorité des Bleus inscrits dans cette compétition, Ribéry a connu une suite plus délicate. Discret en début de saison malgré quelques coups d'éclats avec Marseille, l'Olympien s'était blessé à la mi-novembre. De retour sur les terrains à la trêve, il a eu une reprise poussive avant de retrouver son niveau de jeu au à l'arrivée du printemps.

Jusqu'à ce fameux mois de juin. S'il était sous les feux des projecteurs avant les deux rencontres capitales de l'équipe de France contre l'Ukraine et la Gérogie, c'était surtout par rapport à son actualité sur le marché des transferts. Dans le jeu, c'est plutôt Samir Nasri et Djibril Cissé qui lui ont volé la vedette en menant l'OM vers la Ligue des Champions. Ribéry a remis les pendules à l'heure sous ce maillot bleu qui lui avait tant réussi il y a un peu moins d'un an, à quelques jours d'un Mondial allemand qui lui a fait prendre une autre dimension.

Cela ne s'est pas joué à grand chose. Face à l'Ukraine, celui qui sera certainement au Bayern Munich la saison prochaine a connu une partie inégale, avec notamment beaucoup de ballons perdus en première période. Face à des Ukrainiens très regroupés, il a eu du mal à faire parler son pouvoir d'accélération et sa qualité de passe. A tel point que Raymond Domenech comptait le remplacer par Djibril Cissé en cours de deuxième période. Nul ne sait si le choix du sélectionneur national a pesé sur l'attitude de Ribéry. Mais c'est en tout cas le moment qu'il a choisi pour sortir de sa boîte. Bien servi par Claude Makelele, le milieu offensif des Bleus a ouvert la marque après avoir éliminé le gardien, débloquant ainsi une situation délicate pour son équipe. Et il n'est sorti que dans le temps additionnel de la rencontre.

La complicité avec Nasri

Remis en confiance, le Marseillais a réussi un match plein contre une équipe géorgienne ultra-défensive. Plein de jus, il a multiplié les appels et les tentatives de dribbles, faisant preuve d'une grande disponibilité sur le front de l'attaque. Son entente avec Samir Nasri a fait merveille, à l'image du but inscrit par les Bleus. Après avoir pris le ballon sur le côté droit, éliminé plusieurs défenseurs pour rentrer dans la surface avant de donner un très bon centre en retrait, légèrement dévié, repris victorieusement par son futur ex-coéquipier.

Plus discret en seconde période, Ribéry n'en reste pas moins le joueur qui a fait la différence sur ces deux rencontres si capitales dans la course à la qualification pour l'Euro-2008. Si elles n'étaient pas les plus délicates sur le papier, leur placement dans le calendrier, synonyme de manque de fraîcheur physique, et la perspective de jouer contre des formations n'ayant d'autre ambition que de ramener un point plaçaient les Bleus dans une situation délicate. Ils ont d'ailleurs éprouvé les pires difficultés à se défaire de l'Ukraine et de la Géorgien, et la fatigue s'est clairement fait sentir dans le dernier geste chez les hommes de Raymond Domenech. Dans ce contexte, les performances de Franck Ribéry ont été d'autant plus précieuses pour l'équipe de France. Elles sont venues rappeler non seulement qu'il faut des joueurs capables de briller au mois de juin, si mal placé soit-il dans le calendrier du football, et que le milieu offensif des Bleus en faisaient partie.
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007, 13:04

La France déprime

Incapable d'imposer son jeu, l'équipe de France A', trop brouillonne, s'est inclinée face à la Slovaquie A' (1-0), en match amical. Une défaite logique au vue de la prestation des protégés de Raymond Domenech. Pour certains Tricolores, l'Euro s'éloigne peut-être de plus en plus.

SLOVAQUIE A' - FRANCE A' 1-0
But : Holosko (31e).


Raymond Domenech a voulu ressusciter les A' pour mobiliser une large palette de joueurs avant l'Euro, il a été servi. Alignant d'entrée une équipe dont la part belle était faite à des revenants comme Trezeguet, Boumsong, Silvestre ou encore Zebina, le sélectionneur national voulait donner une dernière chance à ces "oubliés". Tous ne l'ont pas saisie.

Fébriles en défense et incapables de sortir proprement un ballon de leur moitié de terrain, les Français ont déçu. Certes tous n'avaient pas le même état de fraîcheur, certes cette équipe n'a presque jamais joué ensemble mais cela ne justifie pas tout. Impuissants offensivement à cause d'un jeu trop arrêté, les Tricolores ont pourtant largement eu l'occasion de prendre les devants. Sur un coup-franc de Mathieu, Squillaci voit sa tête passer juste à côté du but alors que Kuciak était aux fraises (7e). Puis, c'est au tour de Cissé de vendanger un face-à-face avec le gardien slovaque en voulant tenter une balle piquée (13e). Malgré ce raté, le Marseillais a toutefois été l'un des rares français à essayer de mettre plus de vitesse dans le jeu tout comme Jimmy Briand.

Une défense hors du coup ...

Mais c'est surtout défensivement que les Français ont sombré. Multipliant les mésententes, la paire Boumsong-Squillaci n'a pas vraiment rassuré Domenech. Le but slovaque illustre bien ce manque de cohésion. Sur un coup-franc de Petras, Boumsong commet une erreur monumentale en laissant Holosko tout seul face à Frey pour aller défendre sur un joueur déjà marqué. Résultat, l'attaquant slovaque touche du bois dans un premier temps mais reprend ensuite tranquillement du plat du pied pour ouvrir le score (1-0, 31e). Complètement désorientés, les hommes de Domenech manquent de prendre deux autres buts en deux minutes sur de nouvelles fautes de marquage de la défense bleue.

Les Slovaques, eux, s'amusent de cette étonnante fébrilité de joueurs évoluant pourtant pour la plupart dans de grands clubs européens. Plus à l'aise techniquement, les protégés de Kocian récupèrent un grand nombre de ballons rendus par les milieux de terrain Alou et Lassana Diarra. Confrontés à un manque de solutions offensives, les homonymes de l'équipe de France se retrouvent trop souvent obligés de dribbler deux à trois joueurs pour pouvoir avancer.

La seconde période est plus encourageante dans le domaine offensif même si la finition laissera à désirer. Trezeguet, Briand et Piquionne, qui a remplacé un Djibril Cissé très actif à la 56e, se montreront maladroits alors que le but adverse leur tendait les bras. Pour son retour, Trezegol n'est donc pas du tout assuré d'aller de l'autre côté des Alpes en juin prochain. Ressuscités, les A' n'ont pas vraiment convaincu à l'exception d'un Lassana Diarra très combattif. Briand et Mathieu ont certes tenté d'animer le jeu mais leurs imprécisions techniques les ont limité dans le jeu. Reste maintenant à savoir si Raymond Domenech va tenir sa promesse, à savoir de ne pas juger ses joueurs sur un seul match
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007, 13:06

Landreau, un cap à franchir

Désigné gardien numéro 1 de l'équipe de France en l’absence de Grégory Coupet, Mickaël Landreau va enfin pouvoir montrer l'étendue de son talent en bleu. Le portier du PSG est sous les feux des projecteurs et va passer quelques mois décisifs pour la suite de sa carrière. Lui est serein...

Il attendait ça depuis longtemps. Et voilà, le grand jour est arrivé. Mickaël Landreau va enfin pouvoir prouver sa valeur sur plusieurs matches de suite en Bleu. Surtout que le portier du PSG ne va se contenter de quelques rencontres amicales. Il va disputer le reste des matches qualificatifs à l'Euro 2008 avec un France-Italie comme cerise sur le gâteau. En clair, c'est un aboutissement. Ou plus exactement, une suite logique à une carrière toute tracée depuis dix ans. "Ce n'est pas une finalité ni une récompense, mais plus une continuité", confirme-t-il. Mais voilà, Raymond Domenech a dû lui mettre l'eau à la bouche début août lors d'une interview accordée au Parisien : "La hiérarchie est claire : Landreau est le numéro 1, supplée par Frey", avait expliqué le sélectionneur. Une phrase que l'ancien Nantais rêvait d'entendre depuis longtemps.

Alors bien sûr, il ne s'agit que d'un intérim. "Mika" a vu sa côte monter en flèche "grâce" à la grave blessure au genou de Grégory Coupet, le titulaire habituel dans le but tricolore. "Mon statut n'a pas changé, je remplace Greg qui a eu un problème", explique-t-il. Pourtant, l'essentiel est ailleurs : le Parisien va pouvoir franchir un nouveau palier sous la tunique bleue. "Je ne sais pas si c'est seulement un intérim, prévient-il. Je prends les matches les uns après les autres, j'emmagasine de l'expérience, je continue à avancer et à progresser. En gardant en tête que chaque match, chaque prestation peut tout remettre en cause. C'est un perpétuel recommencement. L'erreur serait de se croire arrivé."

"Rester en haut"

Une erreur que Landreau ne risque pas de faire. Depuis le 3 juin 2001 et sa première sélection en équipe de France contre le Mexique (4-0), l'ancien Canari a toujours pris son mal en patience. Dans l'ombre de Barthez puis de Coupet depuis 2004, il n'a jamais rien dit. Et a accepté son rôle de doublure de luxe sans broncher. Pourtant, il aurait pu prétendre à mieux. Surtout qu'il a toujours parfaitement répondu aux attentes des sélectionneurs, lors de ses cinq petites sorties avec les Tricolores. Cinq matches où il n'a jamais eu à aller chercher le ballon au fond de ses filets... "C'est un détail qui ne veut rien dire, tempère le gardien Je sais qu'un jour ou l'autre, je vais en prendre un. Je veux bien perdre mon invincibilité demain si l'équipe se qualifie pour l'Euro."

L'ambition collective est là. Mais à 28 ans, le temps est venu de gravir encore un échelon sur le plan individuel. En juin 2006, le natif de Machecoul avait d'ailleurs quitté le FC Nantes, son club formateur, pour le Paris SG déjà dans cette optique. Histoire de montrer sa capacité à supporter la pression ! Et l'année dernière, il n'a pas été déçu. Il fut l'un des rares joueurs du PSG à s'illustrer dans l'apocalyptique saison passée du club. "Malgré tout, dans cette saison, il y a eu plein de choses intéressantes, avoue-t-il. J'ai vécu des événements qui m'ont fait grandir, le tout dans un contexte parisien très médiatique. A Paris, on est tout le temps noté, il faut tout le temps faire des bilans, tout le temps s'expliquer. Cela peut m'aider à gérer la forte pression et la forte attente qu'il y a autour de l'équipe de France".

Le "petit" gardien qui avait débuté en première division à 17 ans, a bien grandi. Son excellent début de saison a d'ailleurs confirmé tout le bien que la France du ballon rond pense de lui. Malgré ses nouvelles responsabilités, l'ex-Nantais démontre toujours autant de sérénité. Un côté rassurant. La défense tricolore, qui est décimée pour le match contre la Slovaquie (ndrl : Thuram, Gallas et Escudé sont sur la touche), en aura bien besoin. "Depuis ma première saison en pro, on m'attend en sélection. J'ai toujours dit que ça arriverait le jour où ça devrait arriver. Mais le plus dur est de rester en haut, pas d'y arriver", conclut-il. Tout est dit...
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007, 13:08

Vieira: "Revenir au jeu"

Patrick Vieira, qui effectue son retour en équipe de France pour la première fois depuis le 7 février, se réjouit de retrouver la compétition. Le milieu de terrain de l'Inter, qui revient également sur l'éclosion des jeunes, se montre inquiet après les blessures en série qui touchent les Tricolores.

PATRICK VIEIRA, comment abordez-vous votre retour en équipe de Fance après six mois d'absence?

P.V.: Ce retour arrive au bon moment par rapport à ma blessure qui a été très longue. Ce qui est important c'est de revenir au jeu. J'ai besoin de jouer et demain j'espère le faire le plus longtemps possible.

Quel est l'enjeu de ce match amical?

P.V.: Ce sont des retrouvailles mais aussi une manière de préparer les deux prochains matches du mois de septembre qui sont très importants et presque décisifs et où il y a des points à prendre.

Les Slovaques peuvent-ils rééditer leur exploit de mars 2006?

P.V.: Ils sont venus gagner à Paris et sont capables de le faire chez eux. Mais il n'est pas question de revanche pour nous mais d'effectuer une préparation même si la plus belle chose pour démarrer la saison serait de gagner.

Les absences en défense ne vous inquiètent pas?

P.V.: J'espère qu'on récupérera tous les joueurs pour le mois de septembre. Pour Greg (Coupet) c'est grave. Pour William (Gallas) on ne sait pas. Mais avec la blessure de Lilian (Thuram) cela fait du monde. Il faudra faire avec ceux qui sont là. C'est déjà pas mal et on peut faire un résultat en septembre. La France a assez de bons joueurs pour défendre ses chances en Italie et contre l'Ecosse.

Le match contre l'Italie a déjà commencé avec les déclarations de Raymond Domenech...

P.V.: Il y a beaucoup de choses qui se disent mais pour nous les joueurs il faut rester concentré sur le terrain. En Italie il y a eu beaucoup de bruit sur ce qui a été dit. A nous de gérer cela parce qu'à la clé il y a la qualification pour l'Euro-2008. Tout ce qu'il y a autour ne doit pas nous atteindre.

Comment avez-vous trouvé les Bleus en votre absence?

P.V.: L'équipe de France a très bien évolué. L'objectif était de gagner des matches. Cela s'est très bien passé, tant mieux, mais je ne suis pas surpris.

On a également assisté à l'éclosion de jeunes joueurs ...

P.V.: C'est une très bonne chose. Cela montre que le football français possède de bons espoirs. Nasri, vu l'âge qu'il a (20 ans) a montré du caractère et a pris ses responsabilités. Mais il y a aussi Benzema qui fait un bon début de saison avec Lyon. Il y a plein de jeunes joueurs qui poussent et c'est très bien pour l'équipe de France.
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007, 13:11

Le choix en défense

En l'absence du duo Thuram-Gallas, Philippe Mexès, Eric Abidal et Patrice Evra ont apporté des solutions à Raymond Domenech. En attaque, si Thierry Henry inscrit son 40e but chez les Bleus, il le doit en partie à son association avec Nicolas Anelka.

MICHAEL LANDREAU : En première ligne depuis la blessure de Grégory Coupet, Michaël Landreau a rassuré Raymond Domenech, si besoin était. Le gardien du PSG n'a toujours pas encaissé le moindre but en six sélections. Un statut d'invincibilité qu'il aurait pu perdre sans deux arrêts décisifs face à Sapara (47e) et Holosko (51e).

PATRICE EVRA : Appelé à prendre la place laissée vacante par Abidal à gauche, le Mancunien a livré une bonne copie. S'il a rarement été pris à défaut sur le plan défensif, notamment dans son duel avec Holosko (buteur face aux A'), son apport offensif n'a en revanche pas eu le même rendement. Une main dans la surface non-sifflée aurait pu compter cher (32e). Il se pose néanmoins en candidat sérieux sur le coté.

ERIC ABIDAL : Au sein d'une défense décimée, sans Thuram, Gallas ni Escudé, le Lyonnais a délaissé son couloir gauche pour glisser dans l'axe. Alors qu'il n'avait joué qu'une seule fois à ce poste en Bleu en août 2004, il a rapidement retrouvé ses automatismes, lui qui évoluait en défense centrale lors de ses années lilloises. Un retour dans l'axe convaincant qui pourrait en amener d'autres.

PHILIPPE MEXES : Huit sélections et huit victoires. Après Gallas, le Romain serait-il le nouveau porte-bonheur des Bleus ? Mais, au-delà de la statistique, Mexès a montré beaucoup d'assurance. Il aurait même pu marquer sur corner si sa tête n'avait été renvoyée par la transversale (76e). A coup sûr, il a marqué des points en Slovaquie. Même si Thuram devrait être de retour face à l'Italie, Domenech possède désormais une alternative intéressante. Remplacé par JEAN-ALAIN BOUMSONG (87e)

FRANÇOIS CLERC : Peu inquiété, on l'a peu vu dans son couloir droit mais le Lyonnais a parfaitement rempli son rôle. Il a été remplacé peu après l'heure de jeu à BAKARY SAGNA (63e). Pour sa première sélection, le nouveau joueur d'Arsenal aurait pu marqué de la tête sur corner mais il a manqué le cadre de peu (80e).

PATRICK VIEIRA : Son retour a fait du bien aux Tricolores. S'il fait des parties des joueurs qui n'ont pas encore repris leur championnat, le capitaine a réalisé une très bonne heure de jeu, notamment au marquage de Mintal. Visiblement épuisé, il a demandé à sortir et a ainsi cédé sa place à JEREMY TOULALAN (58e) qui s'est montré sobre et propre, comme à son habitude.

CLAUDE MAKELELE : Alors que Vieira s'est chargé du travail offensif, le milieu de Chelsea a une nouvelle fois été très précieux à la récupération. Alors qu'il n'a pas encore joué cette saison avec les Blues, Makelele avait du jus pour honorer sa 59e sélection. Son duo avec Vieira fonctionne encore à merveille.

FRANCK RIBERY : Intenable avec le Bayern Munich, Frank Ribéry s'est montré plus discret avec les Bleus en dehors d'une frappe non-cadrée (36e). Touché à l'entraînement suite à un choc avec Henry, l'ancien Marseillais n'était peut-être pas à 100 %. Remplacé par SAMIR NASRI (72e) qui aurait pu marquer sur une frappe un peu trop croisée (92e).

FLORENT MALOUDA : A l'instar de Ribéry, il n'a pas su mettre à profit son bon début de saison avec Chelsea pour faire la différence. Il a même manqué le but du K.O. en poussant trop son ballon dans son face-à-face avec Senecky.

NICOLAS ANELKA : De matches en matches, il ne cesse de monter dans la hiérarchie des attaquants français. En Slovaquie, son entente avec Thierry Henry a sauté aux yeux. Dangereux sur ses frappes (44e, 64e) ou sur ses passes à destination de Titi (24e) ou Malouda (78e), il était dans tous les bons coups. On comprend pourquoi il est convoité aux quatre coins de l'Europe.

THIERRY HENRY : Alors qu'il n'a pas encore disputé plus de 45 minutes en préparation avec Barcelone, hormis un match amical face au Bayern, Henry a signé son retour après six mois d'absence. Associé à Anelka, il s'est montré plus à l'aise qu'au côté d'un vrai attaquant de pointe. Résultat : plusieurs occasions, stoppées par le gardien (28e, 34e) ou manquées de peu (25e, 34e). En marquant sur un coup franc joué rapidement, il s'est rapproché à une unité du record de Michel Platini chez les Bleus (41). Remplacé par KARIM BENZEMA (84e)
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007, 14:01

Henry signe sa rentrée

Thierry Henry n'a pas manqué son retour en équipe de France en inscrivant le but de la victoire face à la Slovaquie (1-0) en match amical. Encore un peu juste physiquement, la nouvelle recrue du Barça n'en a pas moins pesé sur une rencontre où son entente avec Nicolas Anelka s'est révélée évidente.

Riche en enseignements. Dans un contexte loin d'être évident, et face à un adversaire qui ne lui a pas toujours réussi, l'équipe de France a réalisé une prestation très intéressante face à la Slovaquie. Au-delà de la victoire des Bleus, c'est l'impression dégagée par le collectif mis en place par Raymond Domenech qui a donné satisfaction. En dépit des absences de Lilian Thuram et William Gallas, la défense est parvenue à préserver l'invincibilité de Mikaël Landreau en équipe de France. Elle a été aidée en cela par un milieu de terrain très actif, tant dans la récupération que dans l'animation offensive. Mais il n'y a rien de bien nouveau ici, puisque la solidité des Bleus dans ces secteurs ne date pas de ce déplacement en Slovaquie. La nouveauté, c'est bien la complémentarité de son duo d'attaque. Au sein duquel Nicolas Anelka a confirmé sa grande forme actuelle, et Thierry Henry sa faculté à être décisif.

Le nouvel attaquant du Barça était pourtant dans une condition physique précaire, puisqu'il n'a pas joué de matches officiels depuis le mois de mars (et encore, c'était une courte apparition face au PSV Eindhoven) et que la Liga n'a pas repris. Son but victorieux n'en est que plus encourageant. "Marquer ce but me fait plaisir. J'avais à coeur d'effectuer un bon retour en équipe de France. Pour me sentir bien, il me faut des minutes, il me faut des matches", confiait l'ancien Gunner, dont le manque de compétition s'est senti sur ses deux premières occasions de but avec une finition qui laisse encore à désirer.

Mais, même un peu juste physiquement, Henry n'en demeure pas moins le leader offensif de l'équipe de France. Et il n'a pas mis longtemps à la rappeler. Après ses deux échecs, il a su faire parler sa malice et son adresse pour inscrire le but victorieux sur coup franc. Profitant des tergiversations du mur slovaque, il s'est élancé avant le coup de sifflet de l'arbitre, en accord avec celui-ci, pour tromper la vigilance du portier adverse. Un geste qu'il avait déjà réalisé sous le maillot d'Arsenal, face à Chelsea, en 2004. Et qui lui permet de se rapprocher de Michel Platini. Avec 40 buts en équipe de France, Henry n'a plus qu'une longueur de retard sur le record détenu par le mythique numéro 10 des Bleus. "Quand j'arrive sur le terrain, je ne pense pas au record de buts en sélection. Mais on m'en parle souvent après chaque match, c'est vrai", reconnaît le natif des Ulis.

Un duo complémentaire

Au-delà de ce 40e but en Bleu, c'est quand même l'entente de Thierry Henry avec Nicolas Anelka sur le front de l'attaque qui a donné satisfaction. Les deux joueurs ont manifestement des atomes crochus dans le jeu, à l'image du débordement d'Anelka suivi d'un centre en retrait impeccable pour Henry qui n'a pas cadré sa frappe. Cette entente ne se résume cependant pas à cette occasion. "Nico" et "Titi" se sont surtout montrés à l'aise dans le système en 4-4-2 mis en place par Raymond Domenech, ce qui ouvre de nouvelles perspectives au sélectionneur des Bleus.

Ce n'est pas vraiment une surprise. Appartenant à la même génération, Henry et Anelka ont souvent évolué ensemble en sélection chez les jeunes. Avec réussite la plupart du temps. En grandissant, ils ont fait évoluer leur jeu. Henry est devenu une vraie pointe alors qu'Anelka a largement progressé dans son jeu en rupture et apprécie davantage de balayer tout le front de l'attaque, voire de partir de plus loin. Ce duo, qui n'a pas souvent été aligné en équipe de France, n'en est que plus complémentaire. "Comme je le dis assez souvent, Nicolas est un joueur qui apporte à l'équipe de France. Je ne suis pas surpris, c'est un joueur talentueux. Je l'apprécie et c'est surtout un bon gars même si certains pensent le contraire. On peut rigoler de tout avec lui" , estime Henry. Avec eux, ce sera peut-être l'équipe de France qui rigolera lors du prochain rendez-vous des Bleus en Italie, le 8 septembre.
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MessageSujet: National: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeJeu 06 Sep 2007, 09:39

Candela s'arrête

Vincent Candela, champion du monde 1998 et d'Europe 2000, a décidé de mettre un terme à sa carrière à 33 ans, estimant qu'il y a "un temps pour tout", selon des propos accordés à L'Equipe lundi. L'ancien joueur de l'AS Rome va devenir agent.

"Il y a un temps pour tout, j'ai fait le mien, explique de joueur dont le dernier club fut Messine en Italie jusqu'en août. Dix-huit années en pros, c'était bien; les trois dernières moins. C'est le bon moment d'arrêter. Le football a changé, il est plus physique, moins tactique et technique." "Les joueurs sont tous grands, plus rapides et avec moins de cervelle", poursuit Candela, qui veut désormais s'occuper de "recruter les jeunes" en tant qu'agent.

Après le départ de Vincent Candela, il reste cinq champions du monde 98 encore en activité (Henry, Trezeguet, Thuram, Vieira et Pires). Après avoir joué à Toulouse et à Guingamp, le défenseur a accompli l'essentiel de sa carrière à l'AS Rome, de janvier 1997 à janvier 2005. Il a remporté le scudetto en 2001 avec la Roma. Il a ensuite fait un bref passage à Bolton avant de retourner en Italie, à l'Udinese, Sienne puis Messine.

>CANDELA EN BREF

CLUBS :

Toulouse (1992-95), Guingamp (1995-janv. 1997), AS Rome (janv. 1997-janv. 2005), Bolton (janv. 2005-juin 2005), Udinese (2005-06), Sienne (août 2006-janv. 2007), Messine (janv. 2007-août 2007)

PALMARES :

Clubs:
Champion d'Italie en 2001 avec l'AS Rome
Supercoupe d'Italie en 2001 avec l'AS Rome

Equipe de France:
Coupe du Monde en 1998
Champion d'Europe en 2000
Sélections: 40 sélections, 2 buts
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MessageSujet: Nationale: France Actualité   Nationale: France Actualité Icon_minitimeVen 07 Déc 2007, 17:50

Domenech : "Tant pis"

Rien de ce que j'espérais n'est arrivé", regrette Raymond Domenech qui devra affronter l'Italie, les Pays-Bas et la Roumanie à l'Euro. Le sélectionneur estime toutefois que le premier match face aux Roumains sera primordial. "Il faudra être prêt d'entrée et tenir jusqu'au bout", annonce-t-il.

RAYMOND DOMENECH, quelle est votre première réaction au tirage ?

R.D. : Je ne suis pas spécialement enchanté... Je ne pense pas être plus heureux que les autres entraîneurs qui sont là dans ce groupe, on ne peut pas se réjouir d'être dans un tel groupe. Mais maintenant, le tirage est fait, il faudra faire avec, et tant pis. D'autres tirages m'auraient rendu le sourire. C'est un groupe compliqué, difficile. Il faudra être prêt d'entrée et tenir jusqu'au bout.

Et encore l'Italie...

R.D. : Il faut nous lâcher avec l'Italie ! On jouera notre troisième match contre eux, mais l'Euro va vraiment commencer avec notre premier match contre la Roumanie, puis après il y aura les Pays-Bas, et enfin l'Italie. Alors concentrons nous d'abord sur la Roumanie. L'ordre des matches a son importance et le premier c'est contre la Roumanie. Le danger serait de se focaliser sur l'Italie. Car si ça se trouve ce troisième match de groupe ne servira ni à l'un ni à l'autre...

La Roumanie, vous les retrouverez en qualifications pour le Mondial2010...

R.D. : Ca fait un peu bizarre... On était contre les Suisses en qualifications du Mondial-2006 et on tombe dans leur groupe au Mondial-2006. On était contre les Italiens pour les qualifications de cet Euro et on tombe contre eux en poules. Et là, on tombe contre les Roumains et on va encore les avoir pour les qualifications du Mondial-2010...

La Roumanie apparaît comme le plus faible du groupe...

R.D. : Il ne faut pas faire comme si on oubliait la Roumanie. Ne pas mettre une équipe parmi les favoris, on a fait ce genre de choses avec l'Ecosse pendant les qualifications à l'Euro et on a vu ce que ça a donné derrière (deux défaites contre l'Ecosse)...

Vous aviez critiqué les critères retenus pour établir les têtes de série, ce tirage doit vous conforter dans ce sens...

R.D. : C'est marrant, les critiques, on me les met toujours sur le dos. Mais je n'étais pas le seul à dire ça sur les têtes de série. Et puis, maintenant, ça ne change rien au problème.

Là, vous allez jouer tous vos matches de groupe en Suisse...

R.D. : J'aurais préféré jouer en Autriche. C'était loin, il y aurait eu moins de monde. Je ne veux pas dire dans les stades, car c'est bien d'avoir du public, mais je veux dire autour de l'équipe. De toute façon, rien de ce que j'espérais n'est arrivé.

Quels sont les favoris pour l'Euro, maintenant que le tirage est connu ?

R.D. : Les équipes fortes on les connaît, les Italiens, les Allemands, les Espagnols, nous on vient derrière.

Plus précisément, vous avez regardé les autres groupes ?

R.D. : Sincèrement, je me suis surtout préoccupé de notre groupe, pas des autres. J'étais en train de prier pour ne pas tomber sur l'Italie... Après, pour ce que j'ai vu, c'est qu'on peut retrouver l'autre vainqueur de notre groupe en demi-finale.

Qu'avez vous dit à Roberto Donadoni quand vous l'avez vu après le tirage?

R.D. : A bientôt.

Vous aviez l'air excédé en quittant la conférence de presse...

R.D. : C'est à cause d'une question à la con d'un journaliste italien (qui lui avait demandé ce que ça lui ferait de recroiser Materazzi, question à laquelle il n'a pas répondu). Moi, ça, je n'en parle pas, les Italiens font ça, ils me provoquent et après ils me font porter le chapeau, mais je ne rentre pas là-dedans.
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