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 Euro 2008: Actualité

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sebastien0106
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 20:10

L'Italie dans le coup

En dominant l'Ecosse à Bari (2-0), l'Italie reste en embuscade derrière le trio de tête dans le groupe B. L'Ukraine, vainqueur à domicile de la Lituanie (1-0), a en effet rejoint l'Ecosse et la France avec 12 points. Dans le groupe E, l'Angleterre s'est un peu rassurée face à Andorre (3-0).


L'Italie, sans autre choix que de vaincre pour ne pas compromettre ses chances de qualification, a assuré l'essentiel en s'imposant 2 à 0 face à l'Ecosse mercredi à Bari grâce à un doublé de son attaquant Toni. Dans le groupe B, l'équipe championne du monde demeure 4e derrière l'Ecosse, la France et l'Ukraine, signe que rien n'est encore acquis pour elle. Mais avec seulement 2 points de retard sur ses trois rivales, sa situation n'a rien de catastrophique (d'autant que son adversaire du jour a disputé un match de plus). Après ses deux faux pas de l'automne (1-1 face à Lituanie à Naples, défaite 3-1 en France), elle reste sur trois victoires: Ukraine (2-0), Géorgie (1-3) et Ecosse (2-0). Un peu crispée en première période - "C'est un match où nous ne pouvons pas échouer", avait prévenu le capitaine et Ballon d'or Cannavaro lundi -, quelquefois empruntée en défense aussi, l'Italie était néanmoins et sans discussion la plus forte sur la pelouse du stade San Nicola.

Et puis, à défaut d'être rayonnante, elle a pu compter sur l'efficacité de son attaquant de pointe champion du monde, Toni, auteur de deux buts, un par période. En première mi-temps, sur un coup franc côté droit d'Oddo, le joueur de la Fiorentina, profitant d'un marquage assez lâche, était ainsi le plus prompt et le plus haut pour dévier la balle de la tête et tromper Gordon (12, 1-0). En deuxième période, après que Di Natale eut manqué à deux reprises son face à face avec le gardien écossais (49, 51), Toni, toujours aussi mal surveillé, mettait à profit un centre de Camoranesi lancé côté droit pour marquer, toujours de la tête, le but qui mettait définitivement sa formation à l'abri (70, 2-0). Entre temps, les Ecossais avaient bien tenté de bousculer les Italiens, d'autant que l'axe central Cannavaro-Materazzi semblait plutôt dans un jour moyen. Mais faute d'individualités à la hauteur, ce fut en vain.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 20:12

Iniesta cache son jeu

Andrés Iniesta, avec son allure frêle et son visage pâle d'enfant, étonne par sa résistance et son aisance balle au pied. Deux qualités qui serviront une nouvelle fois à l'Espagne, ce soir contre l'Islande, en match de qualifications à l'Euro 2008.

Iniesta, 22 ans, reste sur deux grosses prestations avec la "Seleccion" : le 7 février en amical contre l'Angleterre (1-0, buteur) et samedi devant le Danemark, en match de qualifications de l'Euro (2-1, auteur d'une passe décisive pour Morientes), même si le sélectionneur Luis Aragones lui reprochera bizarrement d'avoir perdu beaucoup de ballons. "C'est un footballeur énorme, spectaculaire" , expliquait après la victoire à Manchester (1-0) son compatriote et partenaire au FC Barcelone, Xavi. C'est une chance pour le Barça et la sélection d'avoir un joueur comme Iniesta."

Les louanges viennent aussi d'en face. "C'est un joueur incroyable. On dirait qu'il a des yeux partout", confiait l'attaquant danois Jon Dahl Tomasson, qui a rejoint l'Espagne et Villarreal cet hiver. Longtemps dans l'ombre de Xavi au sein de l'équipe "blaugrana", Iniesta a considérablement musclé son jeu pour s'affirmer. Il est aujourd'hui titulaire en club et en équipe nationale. Parfois même à la place de son aîné.

"Une chance pour le Barça et la sélection"

Formé au FC Barcelone, le petit milieu de terrain (1,70 m) né près d'Albacete (centre) intègre l'équipe première au début de la saison 2002-2003. Il disputera 6 matches de Championnat cette saison-là puis 11 la suivante. Il lui faudra attendre la saison 2004-05, à l'issue de laquelle le Barça est sacré champion, pour définitivement s'imposer (37 matches joués). Au sortir d'une saison 2005-06 exceptionnelle avec le Barça (doublé Liga-Ligue des champions), Iniesta est retenu par Luis Aragones pour aller en Allemagne. Il sait tenir le ballon et accélérer le jeu, deux choses qui plaisent beaucoup au sélectionneur espagnol.

Mais Iniesta, sélectionné pour la première fois le 27 mai 2006 (contre la Russie), ne jouera qu'un match au Mondial (face à l'Arabie Saoudite). Qu'importe, il échappera ainsi au nouveau fiasco de la "Seleccion" (éliminée en 8e de finale) et préservera son image de jeune talent. Régulièrement dans le onze de départ depuis le Mondial 2006, Iniesta, qui fait face à une concurrence énorme au Barça malgré sa polyvalence, avance également prudemment en sélection: "Je me sens comme un joueur de plus ici. Un joueur qui travaille pour bien faire les choses. Mais ensuite c'est le sélectionneur qui décide".
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 20:16

L'Angleterre désespère

Décevante et inquiétante depuis le début des éliminatoires de l'Euro 2008, l'équipe d'Angleterre est actuellement dans la nasse. Steve McClaren n'est pas encore parvenu à redonner de l'allure à une sélection nationale qui, finalement, n'a peut-être plus de prestigieuse que l'étiquette.

Depuis 1994 et la Coupe du monde US, l'Angleterre n'a plus manqué un seul rendez-vous international. Depuis plus de dix ans, la sélection aux Three Lions a toujours été présente lors des fêtes continentales ou mondiales en y jouant parfois un rôle prépondérant. On se souviendra notamment d'une demi-finale de l'Euro 1996 perdue aux tirs au but face à l'Allemagne dans un stade de Wembley entièrement acquis à sa cause. Onze ans après, l'Angleterre est bien loin de ces réjouissances. La sélection nationale a d'autres soucis en tête, à moins de vingt-quatre heures d'un déplacement à Barcelone pour affronter l'Andorre. Un match déjà capital.

Après cinq rencontres disputées lors des éliminatoires de l'Euro 2008, les joueurs de Steve McClaren ont le couteau sous la gorge. Troisièmes du groupe E avec 8 points et à égalité avec Israël, les Anglais sont respectivement à cinq et trois longueurs de la Croatie et de la Russie. Le ballottage est défavorable mais guère désespéré alors que l'on aura atteint la mi-course mercredi. Mais plus que l'aspect comptable, c'est la manière qui inquiète les sujets de Sa Majesté. A l'image de samedi dernier en Israël (0-0), les quarts de finalistes du dernier Mondial n'y sont pas. Les joueurs n'osent rien. Ne tentent rien. La presse d'outre-Manche en vient même à avoir des doutes sur leur implication...

Malgré un départ des plus ternes et un seul but inscrit lors de ses quatre derniers matches officiels, la sélection championne du monde en 1966 ne panique pas. Son sélectionneur tout du moins. Pour lui, l'amour du maillot est toujours là. La question n'a même pas lieu d'être posée. Tout comme il assure ne pas avoir eu maille à partir avec Wayne Rooney, samedi après la rencontre en Israël. "Une dispute entre Rooney et moi, c'est absolument ridicule, a-t-il affirmé. Les joueurs sont concernés par l'équipe. Ils sont fiers de jouer pour l'Angleterre et la défaite les touche. Il est dix fois plus difficile de jouer pour votre pays que pour votre club. "

"Ne sommes-nous pas aussi bons que nous le pensons ?"

On ne peut donner tort au successeur de Sven-Goran Eriksson - qui soit dit en passant est déjà menacé par la FA, même si cette dernière assure apporter au sélectionneur tout son support. Cependant si la pression est trop forte pour les onze joueurs alignés sur la pelouse, peut-être aurait-il été utile de conserver quelques habitués de ce genre de rendez-vous. Ejecté de la sélection nationale après une Coupe du monde décevante et en vue d'un rajeunissement des cadres, David Beckham (93 sélections) n'aurait peut-être pas été inutile pour assurer une transition en douceur et offrir aux Three Lions des lendemains plus cléments. De surcroit, avec Becks la question de l'engagement et de l'amour du maillot ne se serait pas posée. A sa prise de fonctions à la tête de l'équipe de France, Raymond Domenech avait connu les mêmes déboires en perdant bon nombre de ses cadres (Zidane, Lizarazu, Thuram, Desailly) et a finalement eu besoin d'eux lors des moments critiques.

A trois mois du départ de David Beckham en préretraite dorée du côté de la Californie, Steve McClaren n'empruntera sans doute pas la voie prise par Domenech et continuera sans le Spice Boy. Avec l'espoir que la mayonnaise va enfin prendre. Ceci d'autant plus que les meilleurs joueurs du Royaume sont quasiment tous sur le terrain et que les solutions de rechange ne sont pas légion. Sur le papier, il n'y a pas de raison que les Lampard, Terry, Gerrard Rooney et compagnie ne relèvent pas le gant. Blessé de longue date et témoin privilégié, Michael Owen va dans ce sens mais a le mérite de reconnaitre que l'Angleterre n'a plus de prestigieuse que la réputation et le passé. Et ceci ne date pas de l'arrivée aux commandes de Steve McClaren : "Nous ne voulons pas l'admettre, mais, dans ma décennie avec l'Angleterre, je peux compter sur les doigts d'une main les fois où nous avons joué de façon fantastique durant quatre-vingt-dix minutes", a-t-il affirmé dans le Times.

"Est-ce la pression ? Il y a de ça mais nous sommes des grands garçons habitués à jouer de gros matches en clubs , essaie-t-il de comprendre. Y a-t-il trop d'attente ? Ne sommes-nous pas aussi bons que nous le pensons ? Inconsciemment, nous avons tendance à nous arrêter de jouer dès que nous ouvrons le score. " C'était vrai sous Eriksson. La dernière Coupe du monde en a donné une preuve éloquente. Ça l'est toujours aujourd'hui. A ceci près que les Anglais ne marquent même plus. Et que les sommets mondiaux - au moins européens - sont bien loin.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeMer 09 Mai 2007, 20:17

Les promesses de Diarra

En Lituanie, la première sélection de Lassana Diarra n'est pas passée entièrement inaperçue, notamment aux yeux de Raymond Domenech qui pourrait l'utiliser à nouveau face à l'Autriche, mercredi. Le milieu de Chelsea a également conquis ses coéquipiers. La relève est déjà prête.

On a cru qu'il était là depuis toujours. A tout juste 22 ans, Lassana Diarra n'a pas manqué sa première apparition en équipe de France. Seul joueur du onze de départ à ne compter aucune sélection, il a envoyé un message à Raymond Domenech : la relève est déjà prête. Une prestation qui n'a toutefois pas surpris le sélectionneur. "Quand on voit l'équipe de Chelsea et qu'on voit que Lassana joue, on n'est pas étonné Mais il ne passe pas du CFA à l'équipe de France: il a joué la Ligue des champions. L'écart est mince, il l'a comblé sans souci. Il a confirmé contre la Lituanie ce que je pensais de lui, c'est-à-dire du bien" , a simplement commenté le patron des Bleus qui apprécie particulièrement sa polyvalence : "A Chelsea, on le voit jouer aussi bien latéral droit que milieu offensif".

Sa première ne sera donc pas passée inaperçue. Pas même aux yeux de certains cadres de l'équipe de France qui y sont allés à leur tour de quelques louanges. "Il n'a pas cherché à calculer, a surtout apprécié Willy Sagnol. Il a été précieux sur les duels au sol, il a gagné beaucoup de duels et récupéré beaucoup de ballons, ce qui est très important, surtout à l'extérieur" . William Gallas, qui l'a côtoyé à Chelsea avant de rejoindre Arsenal, a lui aussi été impressionné par la maturité dont a fait preuve Diarra sur la pelouse de Kaunas. "Lassana va montrer ce qu'il vaut, il va montrer toutes ses qualités", prédit-il. "Il ne demande qu'à jouer, il n'est pas impressionné. Je lui ai donné quelques conseils mais il savait déjà ce que je lui disais. Je ne suis pas surpris par son match, je le connais depuis quelques années."

Makelele : "Pas de comparaisons"

Un petit gabarit (1.72m, 73 kgs) mais une grande activité. Il n'en faut pas davantage pour relancer la comparaison avec Claude Makelele. José Mourinho lui-même ne l'a-t-il pas fait venir à Chelsea pour être le successeur de l'ancien Madrilène ? Pourtant, ce dernier appelle Diarra à ne pas brûler les étapes. "Il ne faut surtout pas faire des comparaisons", estime ainsi Makelele. "Ce sont des jeunes et il faut les laisser s'exprimer, jouer leur football tranquillement. Si on commence à dire ça, c'est lui mettre une trop grande responsabilité sur le dos. N'oublions pas que c'est un jeune. Lassana a encore le temps".

Et il ne faut pas compter sur Lassana Diarra, qui a connu des moments difficiles à Chelsea avant de devenir le "petit protégé" de Mourinho, pour s'enflammer. "Cela s'est très bien passé pour moi. J'ai essayé de faire mon match comme d'habitude même si c'était ma première. Sur le terrain, il faut faire abstraction, se lâcher. Tout le monde m'a mis à l'aise , racontait-il samedi soir. Je suis bien rentré dans le match et je suis monté en puissance au fur et à mesure. Je fais partie de l'aventure mais il y a beaucoup de joueurs en France. Si je travaille bien en club (à Chelsea) cela ira". Mercredi, face à l'Autriche, Domenech pourrait de nouveau lui donner sa chance. L'aventure ne fait que commencer.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeLun 04 Juin 2007, 10:00

Les Bleus ont la santé

Malgré une saison éreintante et quelques incertitudes, l'équipe de France a répondu aux attentes face à l'Ukraine (2-0), samedi au Stade de France. Physiquement et psychologiquement, les Bleus se sont montrés au niveau. Reste à ne pas se relâcher contre la Géorgie et ne subir aucun contrecoup.

Bien avant de retrouver ses troupes en vue des deux derniers matches de la saison 2006/2007, Raymond Domenech se montrait inquiet. Il y a quelques jours, le sélectionneur national était perturbé à l'idée de croiser l'Ukraine - puis la Géorgie - au mois de juin, alors qu'une large partie de ses hommes en avaient terminé avec leurs compétitions domestiques et que les Ukrainiens étaient encore sur le pied de guerre. Pourtant, les regards hagards, le souffle court et autres démonstrations de fatigue n'ont pas été français samedi soir au Stade de France. Les Bleus se sont imposés 2-0 face à une équipe ukrainienne qui, pour le coup, a semblé bien plus exténuée.

Si les Français ont vécu un an de football intense et, de la Coupe du monde 2006 à aujourd'hui, n'ont connu que de brèves phases de récupération, ceux-ci conservent la force de répondre présent lorsqu'il le faut. Et toujours avec la même envie. Mis à part le couac écossais, les vice-champions du monde ont toujours été au niveau de leur réputation lors de la première moitié des éliminatoires du Championnat d'Europe 2008. "La saison a été longue. Mais il n'y a pas de ras le bol, assure Franck Ribéry. Quand on joue en équipe de France, je pense que personne n'en a ras le bol. On prend du plaisir lorsqu'on est en sélection." Le plaisir, c'est bien mais encore faut-il que les jambes suivent. Quand on sait qu'une partie des sélectionnés - les "Anglais" - n'avaient plus rejoué de match officiel depuis le 13 mai dernier, il y avait quelques inquiétudes à avoir.

"Le deuxième match est difficile"

Buteur et excellent samedi soir, Nicolas Anelka s'est posé des questions quant à sa capacité à se remettre dans le bain. "Une coupure, c'est très difficile, a confié l'attaquant de Bolton dimanche. Même si je me suis entraîné deux trois jours avant le rassemblement, on a pratiquement eu quinze jours de vacances. Et un entraînement individuel n'est pas un entrainement de groupe. Couper comme ça, sans match, n'est pas évident. Mais dans l'ensemble, ça s'est bien passé. A la fin, j'étais quand même fatigué. " Tout de même... Reste désormais à enchaîner. Et si l'on en croit les membres de l'équipe de France, le plus dur n'est peut-être pas derrière eux.

Si la Géorgie reste un adversaire d'un calibre inférieur à celui de l'Ukraine et qu'un succès mercredi à Auxerre n'aurait rien d'exceptionnel, les Bleus doivent éviter le piège évident de la déconcentration voire de la décontraction. "Je pense que les joueurs sont assez intelligents et connaissent leur métier. On sait que cela ne sera pas facile. Je ne crois pas au relâchement", assure Nicolas Anelka. Sélectionneur heureux, même s'il se refuse à dresser le moindre bilan alors que la moitié du parcours a été parcourue et que son équipe mène le bal, Raymond Domenech ne craint pas non plus le moindre relâchement de ses joueurs malgré la satisfaction du devoir accompli samedi et la proximité de vacances bien méritées.

Le patron des Bleus est plus inquiet quant à un éventuel contrecoup physique. "Pour l'implication, pas de problème. En revanche, les joueurs ont arrêté depuis longtemps et la dépense d'énergie a été énorme. Certains n'ont peut-être pas le fond pour l'assumer. Pour le rythme, c'est le deuxième match qui est difficile. On attend mercredi pour lever toutes les réserves." D'ici là, Raymond Domenech ne s'interdit évidemment pas quelques changements. On le sait, Grégory Coupet est d'ores et déjà forfait et sera remplacé par Mickaël Landreau dans les buts tricolores. Quant à William Gallas, victime d'une contracture à une cuisse et incertain avant l'Ukraine, il n'est pas sûr de fouler la pelouse de l'Abbé-Deschamps mercredi. Mais devrait tout faire pour. On l"a encore vu samedi, abandonner n"est pas dans les habitudes du joueur. Et encore moins de la maison France.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeLun 04 Juin 2007, 10:03

L'Espagne grappille

Grâce à son succès en Lettonie (2-0) lors des éliminatoires de l'Euro 2008, l'Espagne revient au contact dans groupe F.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 10:33

L'Angleterre est encore là

L'Angleterre peut souffler et reste en course pour la qualification à l'Euro 2008 grâce à sa large victoire en Estonie (3-0). Surprise dans le groupe A, l'Arménie a battu la Pologne (1-0), pourtant leader. Dans le Groupe F, l'Espagne a dominé le Liechtenstein (2-0). Enfin, l'Allemagne s'est imposée.


L'Angleterre s'est quelque peu rassurée en battant l'Estonie 3-0, grâce à deux passes décisives du revenant David Beckham. Les hommes du sélectionneur Steve McClaren demeurent avec 14 points quatrième de leur groupe, toujours dominé par la Croatie et Israël (17 pts), mais ne sont plus qu'à un point du troisième, la Russie, qu'il recevront le 12 septembre après un déplacement à Tel Aviv le 8. Avec quatre de leurs cinq derniers matches à domicile, les Anglais peuvent espérer arracher la qualification.

McClaren, que l'on dit sur la sellette, avait prévenu ses joueurs qu'il leur faudrait s'armer de patience. Mais ceux-ci ont su rapidement prendre le match en main, monopolisant la balle sans jamais être inquiétés. Bien inspiré, le sélectionneur avait choisi d'aligner David Beckham, qui a fait son retour en sélection jeudi contre le Brésil après onze mois d'absence. Et Beckham, depuis son poste de prédilection, sur l'aile droite, a tenu à rappeler ses qualités de passeur. En offrant le second but à Peter Crouch (54e), puis le troisième à Michael Owen (62e) sur des centres millimétrés. En première mi-temps, Joe Cole avait ouvert la marque d'un splendide enchaînement amorti de la poitrine - reprise de volée en pivot (37e).
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 10:35

La Suède sur tapis vert

L'UEFA a rendu son verdict suite à l'arrêt de la rencontre Danemark-Suède, comptant pour les éliminatoires de l'Euro. Les Suédois ont match gagné 3-0 sur tapis vert. En plus d'une amende, le Danemark devra jouer ses 4 prochains matches officiels à 250 km de Copenhague mais a fait appel.

Arrêté à la 90e minute à 3-3 en raison d'une agression contre l'arbitre allemand Herbert Fandel par un spectateur, la rencontre Danemark-Suède a "accouché" d'un résultat sur tapis vert. L'UEFA a logiquement décidé vendredi de donner match gagné aux Suédois sur le score de 3-0. Au classement du groupe F des éliminatoires de l'Euro 2008, la Suède est désormais seule en tête (18 points), avec trois longueurs d'avance sur l'Espagne et le même nombre de matches (7). Le Danemark est quatrième avec dix points et un match de moins que la Suède et l'Espagne.

L'institution européenne est même allée plus loin en obligeant la sélection danoise à jouer ses quatre prochains matches officiels à 250 km de Copenhague et lui infligeant une amende de 60 000 euros. Expulsé en fin de match, l'international danois Christian Poulsen a lui écopé de 3 rencontres de suspension. Il a déjà purgé le premier match contre la Lettonie mercredi. Jugeant la sanction sévère, la Fédération danoise (DBU) a décidé de faire appel contre les sanctions. "Il s'agit de sanctions particulièrement dures, qui vont au-delà de ce qu'on a vu dans des cas disciplinaires précédents dans l'UEFA", a affirmé le secrétaire général de la fédération Stjerne Hansen.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeJeu 06 Sep 2007, 09:26

Ribéry : "Prêt pour le combat"

Franck Ribéry annonce la couleur à l'approche du choc face à l'Italie ce samedi. Le milieu offensif français redoute la Squaddra Azzura. Malgré le contexte hostile, il compte bien ramener "ramener quelque chose" de Milan. Selon lui, la tâche sera rude mais réalisable pour les Bleus.

Est-ce que vous pensez à cette rencontre depuis longtemps?

Comment voulez-vous que l'on n'y pense pas? Même en Allemagne, on en parle, notamment avec Luca Toni. Le plus important c'est de faire abstraction de ce qui se dit et bien préparer le match cette semaine, ne pas le jouer avant et aller là-bas sereinement, l'esprit tranquille et faire un résultat. Si on peut prendre au moins un point et que derrière on peut confirmer contre l'Ecosse, c'est bien. Mais on va aller là-bas pour essayer de gagner. Si on prend six points sur les deux matchs, on aura fait une très bonne opération. Maintenant, quatre points ce serait très bien aussi. Notre but c'est de garder cette première place jusqu'au bout.

Les Italiens parlent de "guerre", il y a la suspension de Raymond Domenech. Ne craignez-vous pas le contexte difficile de ce match?

C'est particulier. On parle beaucoup du coach, de San Siro. Le public nous attend. Mais on n'a pas peur, on est l'équipe de France, on a de grands joueurs. On a une équipe pour aller faire quelque chose là-bas. On est prêts physiquement pour faire un combat. On va aller jouer sérieusement. Il faudra être agressifs dans les duels, ne rien lâcher. Quand on joue contre l'Italie, il y a toujours des tensions, on en parle beaucoup entre nous, il y a beaucoup de pression, une grande rivalité entre les deux équipes et les supporters. Ce n'est pas facile de faire abstraction de tout cela, en plus le coach ne sera pas avec nous, beaucoup de choses vont nous embêter. Les supporters vont être fous, excités et vont nous attendre. On va sentir la pression quand on va rentrer sur la pelouse. Cela va nous motiver pour bien entrer dans ce match mais cela ne va pas nous faire peur.

Que redoutez-vous chez les Italiens?

Ils sont très regroupés défensivement, très costauds. Ils sont durs dans les duels et font beaucoup de fautes. Ils ne lâchent rien de la 1re à la 90e minute. Ils ne sont pas faciles à contourner.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeJeu 06 Sep 2007, 09:30

La défense en chantier

L'absence probable de William Gallas face aux Italiens samedi oblige Raymond Domenech à remodeler sa défense. Escudé, Mexés et surtout Abidal postulent pour évoluer aux côtés de Thuram à Milan. Les formules sont multiples, le choix cornélien.

Un véritable casse-tête. L'absence probable de William Gallas a changé la donne. Victime d'une blessure aux adducteurs, celui qui n'a jamais perdu avec les Bleus ne tiendra sans doute pas sa place samedi face à l'Italie malgré l'optimisme de Raymond Domenech : "J'espère toujours récupérer William Gallas, j'ai intégré que c'était possible et j'ai intégré que cela ne l'était pas. Il reste une petite chance. Gallas va mieux qu'il y a 15 jours." Reste que le doute subsiste quant au nom de celui qui devrait être associé à Lilian Thuram dans l'axe de la défense des Bleus. Escudé, Mexés, Abidal ? Le mystère demeure. Dans ce jeu des chaises musicales, deux certitudes. François Clerc occupera le côté droit de l'arrière-garde française. Lilian Thuram, capitaine indéboulonnable, remis de sa blessure à la cheville, tiendra sa place face à la Squadra Azzurra. Pour le reste...

L'alternative Escudé dans l'axe semble la moins plausible. Brillant avec son club du FC Séville, l'ancien Rennais à l'expérience du poste mais reste novice parmi les Bleus (3 sélections). A l'heure d'affronter les champions du monde, il n'est pas certain que Raymond Domenech se risque à titulariser un Escudé encore trop inexpérimenté à ce niveau. "Je ne me sens pas dans le peau d'un titulaire. Je suis un joueur de l'équipe de France. Cela fait plusieurs fois que je reviens en sélection. Quand le coach fait appel à moi, que ce soit titulaire ou remplaçant, j'essaie de pallier ", admet Escudé.

Les atouts de Mexès

Malgré ses déclarations fracassantes envers le sélectionneur ("Domenech est antipathique. Il s'est trompé, il se trompe toujours" à propos des insinuations du sélectionneur sur un Italie-France Espoirs "acheté"), Mexés bénéficie de nombreux atouts et pourrait bien être aligné d'entrée face à l'Italie. L'ancien Auxerrois a marqué des points lors du dernier match amical face à la Slovaquie (0-1). Associé dans l'axe à Abidal, le Romain avait montré une belle assurance et le duo qu'il formait avec l'ancien lyonnais respirait la sérénité. Indiscutable depuis deux saisons au sein de l'arrière garde de l'AS Rome, Mexés est considéré en Italie comme l'un des défenseurs les plus solides de la Serie A. Une titularisation face à des Transalpins qu'il connaît bien et auprès desquels il inspire le respect voire la crainte pourrait apporter un vrai plus au onze tricolore. D'autant que Mexés bénéficie d'un bilan intéressant avec les Bleus : huit victoires en autant de sélections.

Un ticket Abidal-Evra ?

Pourtant, c'est bien Eric Abidal qui est pressenti pour suppléer l'absence de Gallas dans l'axe. Un retour à ses premiers amours où ses qualités athlétiques s'expriment pleinement. S'il n'a été aligné qu'à deux reprises à ce poste sous le maillot bleu, c'est bien au sein de la défense centrale lilloise qu'Abidal a explosé. "Evoluer dans l'axe est le poste que je préfère mais l'orientation de ma carrière tente à prouver que je suis peut-être meilleur à gauche. Je ne calcule pas de toute façon, il faut que sois à 100% et c'est tout ", clame-t-il. Sa prestation face à la Slovaquie a convaincu. Sa possible titularisation permettrait à Patrice Evra d'occuper le couloir gauche. Titulaire à Manchester United, l'ancien Monégasque aligne les performances de haut vol depuis le début de saison. Face à la Slovaquie, il avait livré une bonne copie, seul son rendement offensif laissait quelque peu à désirer.

Quelques certitudes, pas mal d'interrogations et un match décisif qui se profile. S'il ne prendra pas place sur le banc à Milan, Domenech tient donc une partie des clés du match. Qu'il se rassure pourtant, Roberto Donadoni, son homologue italien, doit faire face à la retraite internationale d'Alessandro Nesta et au forfait de Marco Materrazzi, blessé à la cuisse. Si la défense française est en chantier, celle de la Nazionale est décapitée car derrière Cannavaro, les défenseurs centraux de classe internationale ne sont pas légion sur la Botte. Domenech n'a finalement que l'embarras du choix.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeJeu 06 Sep 2007, 09:33

Del Piero : "Ne pas se laisser perturber"

L'attaquant de la Nazionale Alessandro Del Piero semble lassé par toutes les polémiques qui entourent la rencontre Italie-France de samedi. Le Turinois préfère se concentrer sur l'essentiel et a "conscience de l'importance de l'enjeu du match".

Le milieu français Lassana Diarra a parlé mardi d'"un peu de provocation" et d'"un peu de tricherie" en évoquant les joueurs italiens. Comment réagissez-vous?

A.D. : C'est un peu agaçant d'entendre tout cela. J'espère que l'histoire d'Allemagne-Italie (en demi-finale du Mondial-2006, ndlr) va se répéter. Avant le match, il y avait eu plein de polémiques. Mais, après notre victoire (2-1 a.p.), les Allemands avaient reconnu la supériorité de l'Italie. La Coupe du monde a montré que le football italien, ce n'est pas truquage et embrouille. Sur le terrain, notre football avait été propre et parfait. C'est ce que nous devons avoir en tête. On ne doit pas se laisser perturber par le reste.

Que pensez-vous de Raymond Domenech, qui n'a pas été tendre non plus avec le football italien?

A.D. : Je ne pense rien de particulier. Cela ne m'intéresse pas. Pour moi, l'important, c'est le match. Pas qui se passe avant ou après, même si cela ne fait jamais plaisir de se faire critiquer.

A titre personnel, comment vous sentez-vous?

A.D. : Je suis prêt physiquement et psychologiquement. Pour moi, c'est un grand moment. J'ai l'esprit exclusivement tourné vers la rencontre contre la France, rien ne peut me distraire. Samedi, il y aura de la tension sur le terrain, entre le vainqueur et le finaliste du Mondial. Nous avons conscience de l'importance de l'enjeu du match. Et puis il y a toujours beaucoup de rivalité entre l'Italie et la France.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeLun 10 Sep 2007, 19:14

La France tient le choc

Attendue à San Siro, la France a ramené un match nul d'Italie (0-0). Ni inquiétant ni particulièrement rassurant, voilà en tout cas un bon point qui permet aux Bleus de rester en tête du groupe B. Il faudra désormais bonifier celui-ci face à l'Ecosse le mercredi 12 septembre au Parc des Princes.

ITALIE - FRANCE : 0-0


Le sourire de Raymond Domenech à l'issue du nul concédé en terre italienne en dit long (0-0). Long sur le scénario catastrophe qui aurait pu arriver à ses joueurs notamment lors d'un dernier quart d'heure assez terrible sur le plan physique. Privé de banc, mais pas de sa faculté à apprécier le jeu de son équipe, le sélectionneur tricolore avait l'air visiblement de se contenter de ce petit point pris sur la route menant à l'Euro 2008. Un score vierge, le premier dans les éliminatoires de cette poule B et qui va, et qui doit surtout, soulever de nombreuses interrogations.

Car les Bleus n'ont pas rendu durant 90 minutes une copie assez rassurante pour ne pas s'inquiéter outre-mesure de la venue de l'Ecosse mercredi prochain, dans l'antre du Paris Saint-Germain. Autant le dire tout de suite, les Tricolores n'ont pas convaincu ni dominé leur sujet collectivement. Après vingt grosses minutes de jeu, le milieu de terrain français s'est laissé déborder par l'envie et la roublardise transalpines, affichant ensuite par intermittences quelques sursauts d'orgueil. La roublardise justement. Et, soyons un peu critiques, l'arbitrage un peu laxiste de Lubos Michel. Ces deux éléments liés n'ont pas favorisé, c'est sûr, la production d'un jeu emballant de la part des troupes de Domenech. Quelques coups de sifflet oubliés, un penalty criant en faveur des Bleus complètement occulté (81e) ... de quoi énerver Nicolas Anelka, peu habitué à ce qu'un gardien de but vienne prendre les mesures de son cou...

Un point et puis c'est tout

Bref, beaucoup de frustration et donc peu de possibilités pour emballer une rencontre désespérément fermée : la France a vite choisi de ne pas galvauder l'essentiel, à savoir, ne pas perdre un match essentiel dans sa course à la qualification. Faut-il pour autant oublier les carences affichées par les vice-champions du monde 2006 ? Non. Face à un bloc aussi compact et rompu au combat de zone qu'est celui de la Nazionale, Raymond Domenech aurait été bien inspiré de miser sur la fraîcheur des uns et non pas sur l'expérience des autres. Thierry Henry complètement hors de son sujet physiquement, c'est toute l'attaque tricolore, peu aidée par les non prises de risques de Ribéry et de Malouda, qui a vacillé durant l'ensemble de la rencontre. N'en déplaise à Nicolas Anelka, vaillant mais peu alimenté en cartouches. A son actif, un face-à-face compliqué et perdu face à Gianluigi Buffon (52e). Un bilan bien maigre en comparaison de toutes les courses effectuées par ce dernier sur le pré.

Finalement, dans un match aussi cadenassé, la satisfaction viendra de l'arrière. De Mickaël Landreau notamment, lucide sur une frappe à bout portant de Del Piero (33e), suppléé par sa barre sur un tir opportuniste d'Inzaghi (34e) et auteur d'une belle parade devant Camoranesi (50e). De Lassana Diarra également. Au poste d'arrière droit, le nouveau Gunner n'a pas perdu de temps pour prendre ses marques, calmer l'ardeur du Turinois Del Piero et s'inviter dans le camp adverse. N'est-ce pas lui qui met Franck Ribéry sur orbite sur le flanc droit, ce dernier n'ayant plus que l'embarras du choix dans la surface de Buffon (54e)... Un point de pris, une première place toujours défendue dans la poule B, un Landreau invaincu en équipe de France, un Vieira en forme... les motifs de satisfaction français sont rares. Mais ils sont là. Et franchement, après avoir résisté à ce qui aurait pu être l'enfer de San Siro, les Bleus s'en contenteront sans broncher.

LA DECLA : Patrick Vieira (capitaine équipe de France sur TF1)

"On est vraiment resté concentré pendant les 90 minutes. On savait que ça allait se jouer à pas grand-chose. On a vu une belle équipe de France, une équipe de France bien organisée. C'est vraiment très bien. On savait que le goal-average particulier avec l'Italie serait important en cas d'égalité avec eux (à la fin de la phase de poule). On a gagné à la maison, on a fait match nul ici. C'est une bonne chose pour nous. Maintenant, il faut gagner mercredi contre l'Ecosse."
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeLun 10 Sep 2007, 19:19

L'Angleterre peut souffler


Mal engagée dans le groupe E, l'Angleterre s'est donnée de l'air en battant Israel (3-0) à Wembley. Plusieurs grosses surprises ont eu lieu avec notamment les nuls de la Turquie à Malte (2-2), de l'Espagne en Islande (1-1) ou de l'Ukraine en Géorgie (1-1).

. GROUPE A
Le point sur le groupe


SERBIE - FINLANDE : 0-0

PORTUGAL - POLOGNE : 2-2
Buts : Maniche (49e), C. Ronaldo (72e) pour le Portugal et Lewandowski (43e), Krzynowek (88e) pour la Pologne


Le groupe A reste très incertain après le nul (0-0) obtenu par la Finlande (2e, 18 pts) en Serbie (4e, 15 pts) et surtout le nul du Portugal (16 pts) face au leader polonais (20 pts). Après avoir été mené en début de rencontre, les Portugais ont cru tenir la victoire après un but de Cristiano Ronaldo à la 72e mais Krzynowek a remis les deux équipes à égalité à la 87e.

. GROUPE B
Le point sur le groupe

ITALIE - FRANCE

ECOSSE - LITUANIE : 3-1
Buts : Boyd (30e), McManus (76e), McFadden (82e) pour l'Ecosse et Danilevicius (59e, s.p.)


GEORGIE - UKRAINE : 1-1
Buts : Tatanashvili (89e) pour la Géorgie et Shelayev (9e) pour l'Ukraine


. GROUPE C
Le point sur le groupe

MOLDAVIE - NORVEGE : 0-1
But: Iversen (45e) pour la Norvège

HONGRIE - BOSNIE HERZEGOVINE : 1-0
But : Gera (39e, s.p.)

MALTE - TURQUIE : 2-2
Buts: Said (41e), Schembi (76e) pour Malte et Altintop (45e), Cetin (78e) pour la Turquie

Le groupe C a vécu une soirée surprenante avec le nul de la Turquie (2-2) à Malte alors que la Bosnie (13 pts) a fait les frais du réveil de la Hongrie (1-0). Les Turcs (14 pts) peuvent se mordre les doigts mais restent en embuscade derrière la Norvège (16 pts) qui a souffert mais ramené l'essentiel de Moldavie (1-0). La Grèce (18 pts) reste le leader incontesté du groupe avec un match en moins.

. GROUPE D
Le point sur le groupe

SAINT MARIN - REPUBLIQUE TCHEQUE : 0-3
Buts: Rosicky (33e), Jankulovski (75e), Koller (90e) pour la Rep. Tchèque

PAYS DE GALLES - ALLEMAGNE : 0-2
Buts: Klose (5e et 60e) pour l'Allemagne


SLOVAQUIE - EIRE : 2-2
Buts: Klimpl (37e), Cech (90e) pour la Slovaquie et Ireland (7e), Doyle (57e) pour l'Irlande

Dans le groupe D, l'Allemagne a presque son billet en poche après sa victoire au pays de Galles (2-0). Avec 22 points, les Allemands en ont 5 d'avance sur la République tchèque (3-0 à Saint-Marin) et surtout 8 sur l'Eire, tenue en échec en Slovaquie (2-2).

. GROUPE E
Le point sur le groupe

ANGLETERRE - ISRAEL : 3-0
Buts : Wright-Phillips (20e), Owen (50e) et Richards (66e)


L'Angleterre s'est donnée de l'air et s'est rassurée. Démarrant la rencontre du bon pied, les Anglais ont pris le dessus sur leurs adversaires en concrétisant très vite leur domination par l'ouverture du score de Sean Wright-Philipps en réception d'un centre signé Joe Cole (1-0, 20e). La pause n'aura pas permis aux israéliens de changer la configuration du match en leur faveur; bien au contraire puisque les locaux encaissaient deux nouveaux buts: un magnifique enchainement contrôle-frappe de Michael Owen trompa la vigilance d'Awat (2-0, 50e) au même titre que la reprise de la tête de Richards en réception d'un corner de Barry (3-0, 66e).

La faiblesse défensive israélienne a trouvé écho avec l'omniprésence offensive des Anglais, menés par un Gerrard en grande forme malgré l'incertitude qui entourait sa participation. En plus de leur large avance au score, les hommes de McLaren ont convaincu au terme d'une prestation séduisante et très accomplie. Bien que privé de nombreux éléments, les Anglais sont donc parvenus à obtenir trois points précieux qui leur permettent de garder toutes leurs chances de qualification pour l'Euro 2008 avant de recevoir la Russie mercredi à l'occasion d'un nouveau match couperet dans ce groupe E. En revanche, les espoirs israéliens se sont considérablement restreints après cette défaite très large et incontestable.

RUSSIE - MACEDOINE : 3-0
Buts : Berezutskiy (6e), Arshavin (83e) et Kerzhakov (86e)

CROATIE - ESTONIE : 2-0
Buts: Da Silva (39e et 45e) pour la Croatie

. GROUPE F
Le point sur le groupe

SUEDE - DANEMARK : 0-0

LETTONIE - IRLANDE DU NORD : 1-0
Buts : Baird (55, csc)

ISLANDE - ESPAGNE : 1-1
Buts : Hallfredsson (40e) pour l'Islande et Iniesta (85e) pour l'Espagne


Dans le groupe F, l'Irlande du Nord (16 pts) a été battue 1-0 en Lettonie. Cette contre-performance fait diablement les affaires des Espagnols (16 pts) également très décevants contre l'Islande par une température de -10 degrés. Le nom d'Antonio Puerta décédé il y a dix jours était marqué sur les maillots de tous les joueurs ibériques sous l'écusson espagnol. La rencontre n'a pas bien commencé pour les Espagnols qui ont vu Xabi Alonso exclu dès la 20e minute et qui ont encaissé un but à la 40e. Iniesta a sauvé les meubles à la 86e. La Suède conserve la tête avec 19 points malgré son nul à domicile contre le Danemark (0-0).

. GROUPE G
Le point sur le groupe

BIELORUSSIE - ROUMANIE : 1-3
Buts : Romaschenko (20e) pour la Bielorussie et Mutu (16e, 77 s.p.), Dica (42e) pour la Roumanie

PAYS BAS - BULGARIE : 2-0
Buts: Sneijder (23e), Van Nistelrooy (58e) pour les Pays-Bas

LUXEMBOURG - SLOVENIE : 0-3
Buts : Novakovic (37e) et Lavric (7e, 47e)
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007, 09:37

A l'italienne

Dos au mur, l'Italie est allée chercher une victoire précieuse en Ukraine (1-2) dans le groupe B des qualifications pour l'Euro 2008. Les champions se relancent complètement et récupèrent les deux points laissés à Milan, samedi dernier face à l'équipe de France.

UKRAINE-ITALIE : 1-2
But : Shevchenko (72e) pour l'Ukraine - Di Natale (40e, 77e) pour l'Italie


Jamais deux sans trois. Déjà victorieuse de l'Ukraine, au dernier Mondial (3-0) puis à l'aller (2-0), la Squadra Azzurra a poursuivi sa belle série sur les bords du Dniepr, qui pouvait être son chant du cygne dans cette compétition. Après son nul face à sa cousine française (0-0), la Nazionale, troisième du groupe B avant cette rencontre, était dans un beau guêpier. Et sans Gattuso (suspendu), Toni, Materazzi et De Rossi (blessés), Inzaghi et Del Piero (peu convaincants face à la France), cette sortie ukrainienne n'avait rien d'une sinécure. Le très critiqué Roberto Donadoni pouvait certes compter sur le trio Camoranesi-Perrota-Di Natale en soutien de Iaquinta, laissé seul en pointe. Mais l'addition semblait mince face à des Ukrainiens contraint de gagner pour y croire.

Les hommes de Blokhine, survoltés dans le sillage de leur homme providentiel, Andrei Shevchenko, ne tardent pas à briser la vague bleue au milieu. Sur un coup franc du joueur de Chelsea heurtant la transversale (3e), elle est même tout près d'obtenir un avantage mérité. Pressant haut, plus précis dans l'entrejeu et remportant la plupart de leurs duels, les Ukrainiens imposent leur rythme aux champions du monde. L'inévitable Shevchenko est à nouveau tout près de l'ouverture du score sur une frappe croisée à la conclusion d'un contre amorcé par Chelaiev (21e) puis sur un nouveau coup franc puissant des trente mètres repoussé avec difficulté par Buffon (23e). Mais face aux Italiens, dominer ne suffit pas. Seul le réalisme compte.

Di Natale glace l'Ukraine

Sur un centre parfait de Pirlo, Di Natale, de la tête, glace le Stade Olympique (0-1, 40e). Menés contre le cours du jeu, les Ukrainiens, contraints de battre la Squadra pour entretenir leurs espoirs de qualification, réagissent en deux temps par Shevchenko sur une ouverture en profondeur de Nazarenko reprise en pleine course (49e) puis sur une frappe à bout portant, offrande d'une mauvaise relance de Barzagli (68e). L'entrée de Voronine (62e) dynamise davantage encore une mécanique bien huilée et à force de pousser, les Jaunes finissent par égaliser sur une frappe en pivot de leur avant-centre fétiche, Shevchenko (1-1, 72e).

Le spectre d'une élimination de la Nazionale, similaire à 1984, repointe alors le bout de son nez. Mais, bien lancé en profondeur par Camoranesi, l'attaquant d'Udinese, Di Natale, double la mise (1-2, 77e). Dès lors, les champions du monde, efficaces mais sans génie, contrôleront leurs assauts ukrainiens jusqu'au bout. Profitant de la défaite surprise des Bleus à domicile face à l'Ecosse, l'avenir européen des Italiens, si ombrageux, se dégage un brin. Donadoni, l'oeil pétillant, pouvait retrouver son accent fleuri avec délectation. L'Ukraine, elle, confirmait que l'espoir est bien le pain des malheureux
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007, 09:40

Le Portugal grimace

Le Portugal a été rejoint en fin de match par la Serbie (1-1) et reste en difficulté dans le groupe A des qualifications pour l'Euro-2008. L'Espagne s'est rassurée en dominant la Lettonie (2-0) tandis que l'Angleterre a confirmé son retour en forme en s'imposant devant la Russie (3-0).

. GROUPE A


FINLANDE - POLOGNE : 0-0

PORTUGAL - SERBIE : 1-1
Buts: Simao (11e) pour le Portugal - Ivanovic (86e) pour la Serbie

KAZAKHSTAN - BELGIQUE : 2-2
Buts: Byakov (39e), Smakov (74e s.p.) pour le Kazakhstan - Geraerts (13e), Mirallas (24e) pour la Belgique.

. GROUPE B
Le point sur le groupe


FRANCE - ECOSSE : 0-1
But: McFadden (64e)

Sans ressort ni imagination, l'équipe de France s'est fait surprendre par l'Ecosse (0-1), mercredi au Parc des Princes. Comme à l'aller. Les Bleus sont désormais troisièmes du Groupe B et ont gâché leur bon résultat obtenu samedi à Milan (0-0). Il faudra cravacher pour aller à l'Euro 2008.
Lire le compte-rendu...

UKRAINE - ITALIE : 1-2
Buts: Shevchenko (71e) pour l'Ukraine - Di Natale (39e, 76e) pour l'Italie

Dos au mur, l'Italie est allée chercher une victoire précieuse en Ukraine (1-2) dans le groupe B des qualifications pour l'Euro 2008. Les champions se relancent complètement et récupèrent les deux points laissés à Milan, samedi dernier face à l'équipe de France.
Lire le compte-rendu...

LITUANIE - ILES FEROE : 2-1
But: Jankauskas (8e), Danilevicius (53e) pour la Lituanie - Jacobsen (90e) pour les Iles Féroé

. GROUPE C
Le point sur le groupe

NORVEGE - GRECE : 2-2
Buts: Carew (15e), Riise (39e) pour la Norvège - Kyrgiakos (7e, 30e) pour la Grèce

TURQUIE - HONGRIE : 3-0
Buts: Aurelio (72e), Zan (79e), Altintop (90e)

BOSNIE-HERZEGOVINE - MOLDAVIE : 0-1
But: Bugaev (22e)

. GROUPE D
Le point sur le groupe


REPUBLIQUE TCHEQUE - EIRE : 1-0
But: Jankulovski (15e)

SLOVAQUIE - PAYS DE GALLES : 2-5
Buts: Mintal (11e, 56e) pour la Slovaquie - Eastwood (21e), Bellamy (33e, 40e), Durica (78e, c.s.c.), Davies (90e) pour le Pays de Galles

CHYPRE - SAINT-MARIN : 3-0
Buts: Makrides (15e), Aloneftis (41e, 90e)

. GROUPE E
Le point sur le groupe


ANGLETERRE - RUSSIE : 3-0
Buts: Owen (7e, 31e), Ferdinand (84e)

Excellente semaine pour l'Angleterre et Michael Owen. En quatre jours, la formation de Steve McClaren a repris les choses en mains en vue des qualifications pour l'Euro 2008. Après une nette victoire sur Israël samedi, les Anglais ont dominé les Russes sur le même score de 3-0 grâce à un excellent Owen qui a inscrit trois buts en deux matches. Les six points empochés lors de ces deux rencontres permettent à la sélection anglaise de prendre la deuxième place du groupe E, derrière la Croatie mais avec deux points d'avance sur la Russie et trois sur Israël.

La rencontre a parfaitement débuté pour l'Angleterre, rapidement récompensée de ses efforts avec l'ouverture du score d'Owen d'une petite frappe enroulée du droit suite à un corner (1-0, 7e). Quelques minutes plus tard, Heskey, son compère en attaque, a même eu l'occasion de doubler la mise mais a perdu son duel avec Malafeev (10e). Secoués et menés, les Russes ont réagi mais Zyrianov s'est vu refuser un but pour un contrôle peu évident de la main (19e). En pleine forme, laissé seul par la défense russe et bien servi de la tête par Heskey, Owen a doublé la mise à la demi-heure de jeu d'une frappe tendue imparable (2-0, 31e).

Les hommes de Hiddink ont démontré davantage d'ambitions offensives en début de seconde période et sont parvenus à bousculer la défense anglaise mais l'arbitre n'a, cette fois, pas jugé bon de siffler penalty pour une faute d'Ashley Cole sur Bystrov (51e). Plus solides physiquement, les Anglais se sont appuyés sur le duo Barry-Gerrard pour reprendre progressivement le contrôle du milieu de terrain et Ferdinand, profitant des hésitations russes sur corner, est venu donner davantage d'ampleur au score en fin de match (3-0, 84e). Les Russes auront l'occasion de prendre leur revanche dans un peu plus d'un mois à Moscou lors d'une rencontre qui sera alors décisive pour la qualification.

ANDORRE - CROATIE : 0-6
Buts: Srna (35e), Petric (68e, 44e), Kranjcar (49e), Da Silva (55e), Rakitic (64e)

MACEDOINE - ESTONIE : 1-1
Buts : Maznov (30e) pour la Macédoine - Piiroga (17e) pour l'Estonie

. GROUPE F
Le point sur le groupe

ISLANDE - IRLANDE DU NORD : 2-1
Buts: Bjornsson (6e), Gillespie (88e c.s.c.) pour l'Islande - Healy (71e) pour l'Irlande du Nord

ESPAGNE - LETTONIE : 2-0
Buts: Xavi (12e), Torres (85e)

L'Espagne a rejoint la Suède en tête du groupe F avec une victoire logique face à la Lettonie (2-0), mercredi à Oviedo. La défaite plus tôt de l'Irlande du Nord en Islande (2-1) a fait les affaires des Espagnols, qui prennent trois points d'avance sur une équipe qui les avait humiliés il y a un an à Belfast (3-2). L'Espagne est à égalité avec la Suède, qui a toutefois un match de moins, tout comme le Danemark, pour l'instant relégué à cinq points. L'Espagne doit encore se déplacer chez les Danois, avant de recevoir la Suède et l'Irlande du Nord.

Même si elle peut encore raisonnablement viser la première place du groupe, l'équipe du sélectionneur Luis Aragones a surtout largement les moyens d'assurer la deuxième place. Mercredi, elle a nettement dominé de frileux lettons mais a mis du temps avant de se mettre à l'abri. Xavi, à un mètre du but d'Andris Vanins, a ouvert la marque sur un centre de Joaquin (13e). Le "Kid" Fernando Torres a attendu la 85e minute pour doubler la mise. Il n'avait plus marqué avec la "Seleccion" depuis plus d'un an (lors de la victoire 4-0 face au Liechtenstein, le 2 septembre 2006).

DANEMARK - LIECHTENSTEIN : 4-0
Buts: Nordstrand (3e, 36e), Laursen (12e), Tomasson (18e)

. GROUPE G
Le point sur le groupe


ALBANIE - PAYS-BAS : 0-1
But: Van Nistelrooy (90e)

BULGARIE - LUXERMBOURG : 3-0
Buts: Berbatov (27e, 28e), Petrov (54e)

SLOVENIE - BELARUS : 1-0
But: Lavric (3e s.p.)
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007, 09:44

Landreau, un de chute

Face à l'Ecosse (0-1), Mickaël Landreau a encaissé son premier but en équipe de France. Au four et au moulin, Claude Makelele a réussi une performance honorable, tout le contraire de bon nombre de ses coéquipiers, pour la plupart à côté de leur sujet.

MICKAEL LANDREAU : Il aura donc fallu attendre 694 minutes et sa huitième sélection pour que le portier parisien encaisse son premier but sous le maillot bleu, qui plus est dans son jardin, au Parc des Princes. Après une première période tranquille où seule la timide frappe de McCulloch l'aura réveillé de sa torpeur (45e), le remplaçant de Grégory Coupet ne peut que détourner dans sa propre lucarne le coup de canon de McFadden (64e). Surpris par ce coup de génie de l'attaquant écossais, il n'est tout de même pas exempt de tout reproche sur cette action.

ERIC ABIDAL : Très actif en début de match, n'hésitant pas à s'engouffrer dans son couloir pour apporter le surnombre, il s'est ensuite peu à peu éteint en seconde période. Après avoir aussi commis quelques erreurs de transmissions inhabituelles, il est ensuite remplacé par BENZEMA (76e), auteur d'une bonne entrée et notamment d'une frappe qui rase le montant de Gordon (87e).

JULIEN ESCUDE : Appliqué dans ses interventions, dominateur de la tête et auteur d'un sauvetage décisif au sol (15e), il est à créditer d'un match correct, sans plus. Surpris comme son gardien sur le but de McFadden, il n'est toutefois pas coupable car bien présent au marquage.

LILIAN THURAM : Peu à son avantage sur les relances, le recordman des sélections en équipe de France s'est également montré fébrile sur certaines phases offensives écossaises. A l'image de son équipe en somme, il n'a certes pas commis de grosses erreurs mais quitte finalement la pelouse sur un sentiment mitigé d'inachevé.

LASSANA DIARRA : Pour sa deuxième titularisation consécutive, il s'est montré moins à son avantage qu'à San Siro samedi dernier face à l'Italie. Auteur d'une bonne intervention face à Hutton (58e) et de quelques tacles très propres, il a en revanche beaucoup moins pesé offensivement sur le flanc droit.

FLORENT MALOUDA : Un quart d'heure et puis c'est tout. Après une prometteuse entame de match, marquée notamment par un bon service en retrait pour Ribéry (9e) suivi de la première frappe cadrée de la rencontre (17e), il s'est ensuite constamment cassé les dents sur la défense écossaise. Malgré beaucoup de mouvements et de permutations avec Ribéry, son pendant côté droit, il n'est jamais parvenu ensuite à délivrer cette dernière passe si importante. Beaucoup de mauvais choix regrettables en fin de match alors que son équipe poussait pour égaliser.

PATRICK VIEIRA : Averti très tôt dans la rencontre (22e), il s'est ensuite évertué mettre des bâtons dans les roues des Ecossais, sans beaucoup de réussite. Semblant souffrir physiquement tout au long de la rencontre, il a finalement été remplacé sous les sifflets par NASRI (70e), lui même averti à son tour (74e) malgré une entrée dynamique.

CLAUDE MAKELELE : Le seul joueur français à tenir son rang et à surnager parmi ses coéquipiers pour le moins apathiques. Fidèle à lui même, dur sur l'homme, auteur d'interventions décisives et de récupérations tranchantes, il a su manier le jeu court et long avec habileté. Il s'est même mué en attaquant à un certain moment pour épauler ses compères d'attaque en manque de réussite, mais sa reprise de volée spectaculaire s'est envolée dans les tribunes du Parc (37e).

FRANCK RIBERY : Beaucoup de déchet dans la dernière passe malgré une volonté flagrante de bien faire. Après une première période convaincante ponctuée notamment d'une frappe dangereuse (32e), il a ensuite fait preuve de beaucoup d'activité après la pause, occupant même le poste de deuxième attaquant. Il rate une énorme occasion, seul face à Gordon (53e), avant de baisser de pied en fin de match.

NICOLAS ANELKA : Il espérait sans doute de meilleures retrouvailles avec le Parc des Princes. Occupant le poste de neuf et demi derrière Trezeguet, contraint à la fois de défendre et d'attaquer, il n'a finalement jamais réellement su où se situer. Un coup dans l'axe, un coup à droite puis à gauche, il a beaucoup tenté comme sur cette reprise claquée en corner par Gordon (55e). De la bonne volonté certes mais cela ne suffit pas.

DAVID TREZEGUET : Titularisé pour la première fois en équipe de France A depuis la défaite contre l'Argentine en février dernier (1-0), il s'en rendu disponible pour ses coéquipiers comme sur cette passe lobée de Makelele dans la surface qu'il reprend de volée avec envie (15e). La suite ? Pas grand chose. Malgré sa subtile remise pour Ribéry (53e), ses passes ne sont pas souvent arrivées à destination. Un retour en Bleus mitigé, teinté d'une certaine amertume tant il a touché peu de ballons exploitables.
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007, 09:46

Comme des bleus

Sans ressort ni imagination, l'équipe de France s'est fait surprendre par l'Ecosse (0-1), mercredi au Parc des Princes. Comme à l'aller. Les Bleus sont désormais troisièmes du Groupe B et ont gâché leur bon résultat obtenu samedi à Milan (0-0). Il faudra cravacher pour aller à l'Euro 2008.

FRANCE - ECOSSE : 0-1
But : McFadden (64e)


On s'en souviendra du retour des Bleus au Parc des Princes. Dix ans après leur dernière apparition sur la pelouse du Paris Saint-Germain, les Tricolores y ont concédé leur première défaite à domicile en phase éliminatoire d'une compétition internationale depuis 1999, battus par une équipe d'Ecosse (0-1) qui n'en demandait pas tant et qui a passé son temps à faire le dos rond. Comme à l'aller face à une formation qui déjoue à merveille, les Bleus ont possédé le ballon. Sans jamais savoir quoi en faire. A l'image de l'équipe d'Italie samedi, les Tricolores ont semblé impuissants et sans ressort. Résultat, les trois points filent dans la besace britannique et les vice-champions du monde dégringolent de deux places au classement du groupe B, pour désormais pointer à une bien dangereuse troisième position. Tout n'est pas perdu, bien évidemment, mais les Bleus ont grillé leur dernier joker.

Après avoir vu ses hommes conquérir un point essentiel à Milan, Raymond Domenech avait logiquement décidé de reconduire les mêmes. A un détail de taille près puisque forcé de laisser Thierry Henry dans la tribune, le sélectionneur de l'équipe de France avait redonné sa chance au banni d'hier, David Trezeguet. Seule nouveauté du onze bleu, le buteur de la Juventus Turin montre d'entrée qu'il a les crocs après un gros semestre de mise au placard. C'est d'ailleurs lui qui, d'une demi-volée du gauche, fait passer le premier frisson dans la défense écossaise (15e). Dominateurs, les Tricolores ont, comme on pouvait s'y attendre, le monopole de la possession de balle (64% dans le premier quart d'heure) mais tardent à en faire bon usage.

Florent Malouda et Franck Ribéry, chargés d'animer le jeu tricolore, ne se montrent que par intermittence. Le joueur de Chelsea n'est pas loin d'être décisif sur un centre en retrait puissant (21e). Malheureusement, personne n'est sur la trajectoire. Quant au néo-Bavarois, c'est d'un tir d'une vingtaine de mètres, dévié en corner par Ferguson, qu'il signale sa présence (32e). Pour le reste, les Bleus patientent. Défendant à neuf, voire dix, les coéquipiers de Darren Fletcher (qui sortira blessé à la 26e minute) ne cherchent que très rarement à aller visiter la surface de réparation de Mickaël Landreau. Par conséquence, les espaces sont rares.

Landreau n'est plus invincible

Jouant au sol et écartant sur les ailes, les Tricolores manquent de force de percussion. Finalement, leur prestation ressemble à celle de samedi dernier en l'Italie. Au retour des vestiaires et avec le même onze, le refrain est semblable. Pour couronner le tout, les dernières passes, les centres notamment, ne sont pas précis. Et Trezeguet dans tout ça ? L'ancien Monégasque n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Sur l'un des rares ballons dont il hérite, il réussit une remise splendide pour Ribéry. Le feu follet du Bayern perd son duel face à Craig Gordon (55e). Ce même Gordon réussit quasiment dans la foulée une intervention décisive sur une frappe de Nicolas Anelka (56e). Deux occasions en moins de deux minutes, le match se réveille.

Les Ecossais également. Les joueurs d'Alex McLeish sortent enfin de leur moitié de terrain. Si les visiteurs laissent un peu d'espaces aux Bleus, ils en trouvent aussi. Et sur leur première véritable tentative de la soirée vont faire basculer la partie. Sur un long dégagement de Gordon, McFadden à trente bons mètres ne se pose pas de question. Il arme du gauche et surprend Landreau d'une frappe flottante (0-1, 64e). Le hold up est en marche. Le portier du PSG n'est plus invincible. Les Bleus non plus. Samir Nasri et Karim Benzéma, entrés en jeu en fin de match, n'y changeront rien. Les deux jeunes pousses les plus prometteuses du football français auront bien chacune l'occasion de rétablir la situation mais, comme leurs partenaires, buteront sur une équipe d'Ecosse désormais leader du groupe et qui va finir par y croire. Dès le mois prochain aux Iles Féroé et face à la Lituanie, les hommes de Raymond Domenech tenteront de se remettre de cette défaite. La première de l'équipe de France au Parc depuis un certain France-Bulgarie... Rien de prémonitoire ? Si elle gagne ses trois derniers matches, non. Sinon, il faudra croiser les doigts.

LA DECLA : Raymond Domenech (sélectionneur de l'équipe de France)

"Avoir plus de réussite que ça c'est difficile... Ils ont tiré une fois au but avant le but... Plus d'occasion pour la France c'est difficile, on a fait tout ce qu'il fallait, mais il y des jours où on n'a pas la réussite. Dans le jeu, je ne vois pas ce qu'on pouvait rajouter, à part les mettre au fond sur nos occasions. Je le répète depuis le début : ça se jouera jusqu'au bout, on le savait, il y a des matches compliqués, d'autres matches à jouer... Et maintenant on le sait: il y a neuf points à prendre et il faudra les prendre pour aller jusqu'au bout. Confiant? Oui, il y aura des batailles entre les autres équipes. Ca se jouera jusqu'au bout comme je l'ai dit depuis le début".
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MessageSujet: Euro 2008: Actualité   Euro 2008: Actualité Icon_minitimeVen 07 Déc 2007, 17:52

Une défense en chantier

En encaissant quatre buts en deux matches, les Bleus ont confirmé leurs soucis défensifs. S'il possède de nombreux atouts offensifs, Raymond Domenech tient son chantier avant l'Euro : redessiner une défense où seul William Gallas s'impose aujourd'hui comme un élément indispensable.

Certes, il y a encore six mois avant l'Euro. Mais le principal chantier de Raymond Domenech est déjà clair. Si la France possède un potentiel offensif peut-être rarement atteint en équipe nationale avec Henry, Anelka, Benzema, Ben Arfa, Nasri ou même Govou, sa défense n'affiche pas les mêmes garanties. Lors de ces deux derniers matches, face au Maroc (2-2) et l'Ukraine (2-2), elle a encaissé quatre buts. Une fâcheuse habitude à laquelle l'une des meilleures défenses du Mondial 2006 ne nous avait pas habituée. Raymond Domenech préfère pointer du doigt un problème collectif. "Il y a un équilibre à trouver entre la défense et l'attaque. On a une équipe peut-être trop tournée vers l'offensive. Il faudra travailler dans le secteur défensif. Mais je ne suis pas inquiet", a-t-il avoué à Kiev. Difficile pourtant se cacher derrière certains cas individuels.

En Ukraine, tous les regards se sont focalisés sur Sébastien Frey. Préféré à Mickaël Landreau, déjà pas exempt de tout reproche face au Maroc, il a vécu une soirée cauchemardesque pour sa première sélection. Une erreur de jugement sur une tête lobée d'Andrei Shevchenko l'a-t-il condamné en sélection ? C'est le sort qu'avait connu Lionel Létizi en Russie en 1998 sur le même genre d'erreur. "Les gens ne vont retenir que cette erreur. Ça remet tout en question. Il va falloir prouver à tout le monde que l'on peut faire partie de l'équipe de France", a d'ailleurs conscience le gardien de la Fiorentina. Mais ce serait oublier que l'ancien Cannois, qui aligne les bonnes performances en Serie A, n'a pas fait un mauvais match hormis sa boulette. "Tout le monde a le temps de travailler, de justifier qu'il mérite d'être appelé. Je ne sanctionne pas", a fait savoir le sélectionneur qui aurait quitté Frey en lui lançant un "à la prochaine" .

Thuram, l'âge du capitaine

Raymond Domenech sait que les problèmes défensifs des Bleus ne s'arrêtent pas à leurs problèmes de gardien. "Il y a eu aussi une erreur de Thuram, une erreur de Clerc. Ce n'est pas l'erreur d'un seul joueur", justifie-t-il sur le deuxième but ukrainien. Le patron n'ira pas plus loin mais le constat n'est guère brillant. Finalement, seul William Gallas est aujourd'hui indiscutable dans l'axe. Autrefois une valeur sûre, Eric Abidal semble aujourd'hui un peu en retrait, au point que Patrice Evra a désormais une chance d'instaurer une véritable concurrence à gauche. Comme le Barcelonais, François Clerc brille davantage par ses envolées offensives dans son couloir droit que par son travail défensif. Rarement titulaire à Lyon, il peut toutefois faire valoir une volonté certaine lors de ses deux derniers matches. Mais est-ce suffisant pour disputer une compétition du niveau de l'Euro ?

L'âge du capitaine commence également à soulever des interrogations. A 36 ans et 136 sélections, Lilian Thuram reste un cadre mais ses prestations sur le terrain ne plaident plus en sa faveur. Aujourd'hui remplaçant au Barça, son manque de compétition commence à se faire sentir. Alors qu'il évoque du bout des lèvres une participation au Mondial 2010 en Afrique du Sud, on craint pour lui de le voir vivre une fin à la Marcel Desailly lors de l'Euro 2004. Mais l'ancien Monégasque a suffisamment de lucidité pour éviter un tel écueil. "Je joue très peu à Barcelone, donc ce sera très difficile de garder un très, très bon niveau. Mais j'espère que ce sera le cas", avouait-il cette semaine. Traduction : s'il ne joue pas plus souvent à Barcelone, il acceptera de ne pas figurer dans la liste des 23. D'autant que les prétendants ne manquent pas dans l'axe avec notamment Philippe Mexès ou Sébastien Squillaci.

Le retour des blessés

Mais le retour des blessés début 2008 pourrait également apporter des solutions. Willy Sagnol, qui s'était blessé en quart de finale aller de la Ligue des champions contre Milan (2-2) le 3 avril, a rejoué pour la première fois avec l'équipe réserve du Bayern Munich. "Je ne me suis pas fixé l'objectif de revenir à la compétition avant la fin de l'année", a-t-il lancé prudemment après ce test concluant. Patrick Vieira, touché à une cuisse, a quant à lui rechuté lourdement après avoir joué deux matches en équipe de France à la mi-septembre. "J'espère qu'il reviendra peut-être pour jouer les quatre derniers matches de décembre", avait indiqué fin octobre Roberto Mancini. Enfin, Grégory Coupet, qui a été opéré du genou gauche début août, pourrait mettre un terme au débat sur les gardiens s'il réussit son retour à la mi-décembre. Le chantier ne fait que commencer pour Domenech...
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